[Archives] Articles 2009 (concerts & divers)

Merci Kiki!

Bénabar enflamme l'Axone

Deux mille personnes ont assisté, hier soir, au concert de « L'infréquentable ». Un véritable show, dynamique et coloré, dans une ambiance conviviale.



Bénabar et ses musiciens : une présence scénique, de la joie, du dynamisme. - Photo Jean-Luc GILLMÉ

Bénabar se souviendra longtemps, sans doute, de son passage dans la cité des Princes. Hier, son batteur a dû être hospitalisé au moment des répétitions, pour une péritonite... Il a été remplacé - au pied levé - par un autre musicien (il se murmurait que c'était le batteur de Laurent Voulzy venu de Dijon mais la prod n'a pas confirmé). Pas facile, dans ces conditions, d'offrir un concert de qualité. Et pourtant, les fans n'ont pas été déçus. Peu après 21 h, l'artiste a fait une entrée tonitruante sur la scène de l'Axone, costume sombre sur tee-shirt bleu, entouré d'une dizaine de musiciens. Un peu à la manière d'un Monsieur Loyal : « Bien le bonjour, messieurs dames. Merci à vous d'être là », a-t-il lancé à la foule tout en la saluant. Puis les cuivres ont pulsé, les guitares ont vibré, le chanteur s'est déchaîné. Le public n'attendait que ça : des airs tsiganes, de fanfare ou d'orchestre accompagnés de textes légers et délirants. Dans la salle, l'ambiance était intimiste mais conviviale : il y avait beaucoup d'enfants avec leurs parents, de jeunes et vieux célibataires. Parfait pour celui qui dit regretter l'époque où il pouvait laisser « traîner ses bottes, ses boîtes de pizza et ses paquets de chips éventrés. ». Bénabar a fait le show, tout comme ses musiciens qui bougeaient de gauche à droite à la manière des Blues Brothers. Les spots balayant la scène, les spectateurs ont accompagné en tapant dans leurs mains, encourageant cet « Infréquentable » du nom de son dernier album... À coup sûr, la soirée a été, pour eux, particulièrement agréable.

Aude LAMBERT

CONCERT. Près de 3 000 personnes enthousiastes hier soir au parc des expositions d'Autun.

Complètement Bénabarges


Mieux qu'un concert, un vrai spectacle. L'étonnant Bénabar a fait partager son plaisir d'être sur scène à une salle autunoise à qui il a fait plus que l'effet d'un papillon.

Bondissant, tonitruant, épatant ! Le chanteur à la voix tantôt rauque, tantôt douce a littéralement emporté le public autunois dans son délire scénique deux heures durant. Il faut dire que le tonique Bruno Nicolini alias Bénabar n'a pas lésiné sur son implication personnelle.

Arrivée au pas de course, costume sombre, tee-shirt bleu et baskets en cuir, l'artiste adulé par les minettes - mais pas seulement - lance d'emblée un réconfortant : « C'est un plaisir d'être ici.... je ne sais pas si c'est réciproque mais...». Cris de la foule en délire et salle déjà conquise, des premiers rangs en émoi aux places assises du fond qui n'étaient pas les dernières à s'exprimer en rythme.

Dans la grande salle de l'Eduen, bras en l'air et applaudissements incessants, le public hétéroclite était composé d'enfants et ados se trémoussant, majoritairement de trentenaires incollables sur les paroles mais également d'un grand nombre de seniors pleins d'entrain.

Chorégraphies et petites blagues

Sur une scène à étages, le fringant quadra a, lui, déployé une énergie incroyable de bout en bout. Enchaînant avec sa bande potes musiciens plus d'une vingtaine de titres tirés de son dernier opus Infréquentable mais également le désormais classique « Diner » ou encore le vibrant « Quatre murs et un toit » tiré du précédent album.

Jeux de jambes - dont l'historique Moon walk -, chorégraphie à dix et petites blagues régionales ont rythmé la prestation longuement ovationnée de l'artiste passionné - il va sans dire - par la variété.

Auteur de chansons pour le moins populaires, souvent humoristiques qui décrivent des faits de la vie quotidienne, des traits de la société et certaines grandes étapes de la vie, Bénabar fait mouche à chaque trouvaille, évoquant une cascade de souvenirs à chacun de ses mini-récits.

Les spectateurs ont repris enthousiastes la plupart des refrains, comme autant de témoignages d'un amour partagé et non feint à cet artiste qui leur semble si proche.
Le parc des expos a d'ailleurs eu bien du mal se vider après cette (trop courte) soirée. Près de 3000 Bénabarges auront pris grand plaisir à fréquenter le chanteur si généreux qui a, en retour, pu goûter à d'exquises reprises de ban bourguignon.

Mention spéciale également pour la talentueuse Charlotte Marin dont la prestation post Bénabar toute en fraîcheur a été découverte avec ferveur par les spectateurs. Muriel Judic

Waow, quel article ! En voilà des gens de goût !

1 autre photo parue dans "L'Alsace"

Bénabar virevoltant sur la scène du Scarabée

La truculente première partie d'Eric Toulis, qui fait figure d'électron libre dans le paysage de la chanson française, donnait le ton d'un spectacle vitaminé. Celui d'un Bénabar sautillant, bondissant sur la scène du Scarabée, accompagné de sa bande de musiciens. Bénabar… pas si « infréquentable » que ça. L'artiste a la déprime joyeuse et « fait l'impasse sur les violons » quand il s'agit de parler d'amour.




Aux grandes déclarations, il préfère, pour le grand bonheur de son public, chanter « sa sardine, sa Sardaigne » ou les filles « belles comme des Ferraris ». Jonglant avec les mots, Bénabar se plaît dans les exercices d'équilibriste, n'hésitant pas à prendre un ton parfois plus grave pour conter les rêves tristes d'un ramasseur de feuilles ou ceux d'une Marie couche-toi là qui « tombe amoureuse comme on tombe d'une chaise ».

Mais même pour chanter les oubliés de la vie ou rappeler que « le bonheur ça s'trouve pas en lingot mais en petite monnaie », l'artiste ne fait ni dans le spleen ni dans le désespoir. Et ne perd jamais rien de cette fantaisie qui a fait son succès. Un succès non démenti pas un Scarabée archi-comble qui scandait à la fin du spectacle les paroles du « dîner ». Retour réussi pour l'artiste qui avait déjà séduit le public Roannais en 2003.

Félicitations ! Le journaliste a bon goût !

L'article est titré "Rendez-vous inattendu". Voyez par vous-même :

(c'est illisible, ce n'est pas un scan que j'ai fait mais une copie du site de Gala qui bien entendu ne met pas l'article lisible en ligne).

Je vais peur-être investir dans "Gala" !!! ou aller chez le médecin ...

Au moins le médecin, c'est remboursé (.... quelle belle mentalité )

Kiki !

Merci pour l'info .

Yes et quand le médecin est un ami en plus ça fait double raison d'aller lui rendre visite !

L'article peut-être consulté ci-dessous mais pour le voir il faut être inscrit et poster un message dans le sujet

Avez-vous vu le grand journal de Canal+ ce soir ? Yann Barthes a parlé de cet article !
Voir le passage ICI, à 02.00. (cliquer d'abord sur l'image du petit journal "actu" du 04/11/09)

Merciii Kiki ! Et merci Agnès pour le lien .

La « variété alternative » de Bénabar
Le chanteur Bénabar sera au parc des expos de Poitiers samedi. Entretien



Un concert de Bénabar, c'est plutôt explosif (photo : Levillain Externe Externe)



Vous souvenez-vous de la salle dans laquelle vous allez jouer à Poitiers, la même qu'en 2006 ? Un parc des expos qui est loin d'avoir la qualité des Zénith... Ça ne vous dérange pas ?

Franchement non. Ce qui prime, c'est la qualité du spectacle lui-même. Ou on assure sur scène et ça ira, ou on est mauvais, et même dans la meilleure salle du monde, ce sera pourri.

Vous semblez à la fois être le gendre, le mari, le père et le copain idéal. Quelle est votre recette pour fédérer un public large et mériter l'appellation de chanteur populaire ?

Tout ce que vous me prêtez si gentiment n'est malheureusement pas vrai. Mais l'idée d'être un chanteur populaire, je l'ai toujours défendue, sans prétendre pour autant l'être moi-même, puisque c'est une chose qu'on ne peut pas contrôler. J'aime l'idée de chanter pour tout le monde et non juste pour telle ou telle catégorie de personnes, ce qui est assez répugnant. Je trouve ça élitiste et scandaleux.

Que pensez-vous des étiquettes qu'on vous prête de chanteur du quotidien ou des petits riens. Laquelle préférez-vous : chanteur pop, de variété, de chanson française ?

J'ai l'impression de faire de la variété alternative. Parce que j'ai écouté aussi bien Joe Dassin que les Négresses Vertes ou Michel Delpech. Les étiquettes, c'est bien sûr réducteur, mais ça ne me pose pas vraiment de problème. Ça fait partie du jeu. Puis il y a toujours un fond de vrai. Et le public a beaucoup de recul par rapport à ça.

Est-ce que votre humour ne serait pas une des clefs de votre réussite ?

Peut-être quand je parviens à être rigolo dans une chanson, ça permet de parler de sujets un peu obliques. Je n'aime pas le côté trop direct. Ça peut vite devenir grandiloquent. C'est bien d'avoir un peu de recul, de dire les choses de manière détournée.

Une Poitevine de 11 ans m'a dit ne jurer que par vous. Elle a dévoré le livre qui vous est consacré. Vous vous saviez aussi chanteur pour midinette ?

Quelle merveilleuse enfant !

Elle viendra vous voir et espère que vous lui dédicacerez son livre. Vous prenez le temps de rencontrer votre public ?

Oui. Je crois être accessible. Mais parfois en tournée, il faut partir très vite après le concert...

Bénabar étudié à l'école, ça vous fait quoi ?

Euh... Pourquoi ? C'est le cas ?

C'est ce que m'a dit cette petite.

Faut que j'invite son instit... (rires) C'est très intimidant. (silence) C'est flatteur et gratifiant... mais flippant aussi.

Pourquoi ?

En général, on ne veut pas décevoir le public. Les enfants, encore davantage.

Cette année, on vous a vu aussi au cinéma, dans Incognito. Une nouvelle carrière ?

Je ne sais pas, mais ça m'a vraiment passionné.

C'était votre idée ou celle du réalisateur ?

Du réalisateur. On se connaît depuis longtemps avec Éric Lavaine, on était auteur tous les deux sur la série « H », et on voulait travailler ensemble. Puis il a eu cette idée de chanteur...

En concert, Bénabar, c'est un tranquillisant ou un explosif ?

Assez explosif. On fait tout pour. On est 10 sur scène, 35 sur la route. Il y a beaucoup d'instruments, de lumières, de décor, on danse... Les musiciens sont très présents, déconnent plus ou moins en fonction de leur niveau d'alcoolémie... mais comme ils sont toujours un peu bourrés, ils déconnent toujours à fond. À côté de ce côté festif, on fait aussi des chansons un peu plus tristes ou un peu complexes musicalement. L'objectif est de faire du divertissement et de partager quelque chose avec les gens, sans racoler ou renoncer à toute ambition artistique.

Vous avez carrément pris des cours de danse ?

J'ai demandé au chorégraphe des Restos du Coeur de nous concocter une petit choré.

Je dois vous avouer que des spectateurs de 2006 m'ont dit que certes vous bougiez beaucoup, mais que vous ne dansiez pas très bien...

C'est vrai. Et je danse toujours aussi mal. En plus, maintenant, les musiciens s'y mettent aussi. Mais il y a une chorégraphie !

Qui jouera votre première partie à Poitiers ?

Charlotte Marin ou Éric Toulis. Dans les deux cas, c'est super bien.

C'est vous qui choisissez les artistes de première partie ?

Oui, avec le reste de l'équipe. Presque par déontologie. Il faut quand même assumer les gens qui passent devant.

Est-ce que par hasard, vous vous souvenez de Nicolas Jules qui a joué une fois votre première partie ?

Oui, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, mais justement, je parlais de lui avec Éric Toulis il y a quelques jours. On ne se connaît pas bien, mais on s'est croisé une fois ou deux.

Comme il est d'ici, je m'étais dit qu'il ferait peut-être votre première partie à Poitiers...

Si ça peut faire venir plus de public, dites aux gens qu'il jouera (rires).

Article ci-dessous (pour les inscrits) :

Oh merci, j'ai lu cet article avec un grand plaisir. Il est forcément fréquentable cette homme là ! Attachant !

Merciii Kiki .

09/11/2009 01:45
Bénabar comme à la maison
Le chanteur Bénabar s'est produit samedi soir au parc des expositions. Retour sur un spectacle intimiste.



Bénabar a fait vibrer le public poitevin avec un show de plus de deux heures samedi soir.
VALIERE-LOUDIYI Marion


20h50. Samedi, au parc des expositions. La salle est déjà bien chauffée grâce à Eric Toulis, la première partie. Les applaudissements retentissent dans la salle. 3200 personnes sont là pour entendre Bénabar. C'est un rendez-vous entre amis, en famille ou en amoureux. L'impatience se fait sentir de voir l'artiste monter sur scène. On parle dans la fosse et dans les gradins. On évoque les tubes de l'artiste. On échange quelques mots avec son voisin.

21h, Bénabar arrive. Le spectacle peut commencer. Et déjà, on reprend en coeur les titres de son dernier album, « Infréquentable ». On chante à tue-tête « L'effet papillon », « À la campagne » ou encore « Pas du tout ». On danse par ici, on tape des mains par là. On est peut-être chez Bénabar ? Un instant, on y croit. Ses musiciens sont comme des amis. On trouve d'ailleurs un surnom à l'un d'entre eux, « Touffe ». On se sent proche en tout cas des moments de vie que nous raconte l'artiste.

Entre rires et émotion
Parfois, on reste silencieux lorsque l'artiste reprend avec nostalgie ses premières chansons, « Majorette », « Porcelaine ». L'instant d'après, on perçoit des éclats de rire dans la salle, quand le chanteur évoque les répétitions avec ses neuf musiciens. L'artiste surprend aussi. Il danse, joue de la guitare, du piano.

23h. On retient son souffle... c'est déjà la fin. Et puis non. Bénabar revient après un second rappel. Un cadeau offert au public. À la sortie, les sourires se lisent sur les visages. Audrey, est venue de Châtellerault pour voir l'artiste. « J'ai amené ma fille. C'est son tout premier concert. On a passé un très beau moment. Bénabar apporte beaucoup de bonne humeur. »

Cette rencontre à lire sur le site MAVILLE.COM

Pas mal l'idée du téléphone portable avec la copine au bout ...!

Bénabar aux Arènes… l'arbre qui cache le désert



Bénabar a rassemblé plus de 3.000 spectateurs, samedi soir, aux Arènes. Le genre de soirée qu'on voit rarement à Poitiers. Faute de Zénith, peut-être…

Ils sont rares les « grands » artistes – ceux susceptibles d'attirer plusieurs milliers de spectateurs – qui osent venir se frotter au parc des expositions de Poitiers. Il faut dire que chanter aux Arènes peut s'apparenter à une descente dans la fosse aux lions, tant la qualité sonore de l'installation a mal vieilli.
Il ne semble pourtant pas si lointain le temps où Pink Floyd venait jouer devant 6.000 Poitevins (le 29 novembre 1972) et Genesis enflammait 5.000 groupies en délire (le 30 mai 1978)… Mais aujourd'hui, à part
Yannick Noah (fin 2007) et Calogero (en mars 2008), seul Bénabar peut se permettre de venir jouer aux Arènes : après un concert mémorable en avril 2006, le chanteur est revenu samedi soir régaler plus de 3.300
fans.

Une étude attendue
Pourquoi lui et pas les autres ? Sans doute parce que Bénabar a la chance d'avoir à ses côtés un ingénieur du son exceptionnel (* lire ci-dessous) capable de déjouer les pièges d'une acoustique plus qu'aléatoire. Plus
probablement, aussi, parce que le parc des expositions de Poitiers n'est plus vraiment adapté à l'accueil d'un public de plus en plus exigeant désormais habitué aux standards des Zénith qui fleurissent dans la plupart des grandes villes de France. « C'est la première fois qu'on vient à un concert aux Arènes et on a halluciné en voyant l'accueil ! » expliquaient Marc et Laurie, venus de Loudun, samedi soir. Il faut admettre qu'être
obligé de contourner le parc des expos sous la pluie, en traversant un parking VIP vide et à peine éclairé, a de quoi refroidir quelques ardeurs…
Quant au son, malgré tout le talent de Philippe Bouic, il reste parfois aléatoire quand on n'est pas dans l'axe de la scène : « Au début, j'étais sur le côté, commentait Yves, après le concert. Ça résonnait, je n'entendais rien des paroles. Après je suis allé au milieu : c'était beaucoup mieux. »

(*) Ingénieur du son de Bénabar depuis dix ans, Philippe Bouic était déjà derrière la table de mixage lors du précédent passage de Bénabar aux Arènes, en 2006. Samedi soir, c'est encore lui qui avait la lourde
tâche d'essayer de sortir un son « propre » dans cette salle qui se prête si peu aux concerts. « C'est terrible de régler le son, ici, expliquait le technicien, à l'issue du concert. Pour éviter d'avoir un magma sonore informe, j'ai fait le choix de ne pas jouer fort. Dans cette salle, si tu pousses le son, tu excites la structure et ça devient inaudible. »
Laurent Favreuille

Non, il ne s'agit pas encore de l'article tant attendu, entièrement consacré à Bénabar, mais d'un petit reportage sur l'industrie musicale.

extrait :

Concerts TOP Concerts FLOP : l'industrie musicale face à la crise

Période économique très délicate pour nos chanteurs préférés.
Pour éviter les annulations pures et simples ou chanter devant des salles à moitié vide, les stars de la chanson ont dû revoir leur prétention à la baisse en choisissant moins de dates, des salles plus petites, et des prix plus doux. Bref, ils rognent sur tout ce qu'ils peuvent !

Bénabar voulait faire deux Paris-Bercy en décembre. Il n'en fera qu'un.
Idem pour Christophe Willem qui a dû renoncer à son envie de méga tournée ; seules quelques dates suffiront.
Même les cadors de la scène française voient leur vente de tickets stagner. A Paris par exemple, Obispo n'a pas pris de risque en choisissant 3 soirs à l'Olympia (2600 places) plutôt qu'un seul grand Zénith (7000 places).
De leur côté, Calogéro et Rachid Taha ont fait un effort financier pour baisser le prix de leurs billets, respectivement pour deux concerts parisiens au Zénith et un soir à Olympia.

etc ...