Que lisez-vous ?

Le suspens ! Pour moi la violence de ce genre de romans est plus un "mal nécessaire" qu'un intérêt en soi, mais suivant les auteurs on ne regrette pas d'avoir supporté quelques scènes peu ragoutantes...

Je suis en train de lire un Franck Thilliez, c'est un peu dans la même veine que Maxime Chattham, parfois il faut s'accrocher mais quand on a commencé on ne peut plus arrêter ! Par contre, il faut éviter de faire ce que j'ai fait avant-hier : commencer un roman en mangeant !   

Personnellement, je n'aime pas trop si le roman décrit mort sur mort ... mais si il y en a avec une bonne "raison" qui alimente l'intrigue... Ce qui m'intéresse ce n'est pas la mort et sa description mais plus le motif de la mort et le raisonnement qui conduit au coupable. La description du cadavre ne me branche pas non plus, c'est le côté psychologie de l'assassin et logique de l'enquête qui me plaît. Au niveau des romans policiers, j'aime bien les "Agatha Christie" et les Sherlock Holmes. J'ai lu aussi quelques Dan Brown (un peu plus "trash") mais c'est à peu près tout. Ah si , j'ai lu aussi la trilogie des Millenium... un peu "sombres" aussi.. Finalement peut-être que j'aime bien quand c'est un peu noir !

@Marie-Odile : Si tu aimes les policiers plutôt psychologiques, essaie Elizabeth George et son héros récurrent l'inspecteur Lynley ou alors Martha Grimes et Richard Jury.

Je suis comme Agnès, je n'aime pas trop les bouquins où il y a des morts à chaque page. Je crois que j'ai été traumatisée par "Le vol des cigognes" de JC Grangé.

Le problème, c'est que souvent tu ne sais pas si la violence va être très explicite ou juste suggérée ! On ne peut même pas se fier toujours à l'auteur, parce qu'il peut changer d'un roman à l'autre. Par exemple, j'en ai lu deux de Karine Giebel : Juste une ombre et Purgatoire des innocents, dans cet ordre. Le premier était génial au niveau du suspens et assez sadique, mais au niveau psychologique. Si mes souvenirs sont bons, il n'y avait (presque) pas une goutte de sang. Le deuxième, par contre...   insoutenable : des tortures comme s'il en pleuvait, notamment envers des enfants, des morts à la chaîne... En plus ça commençait assez gentiment, comme un huis-clos plutôt psychologique, et la violence se déchaîne d'un coup. J'ai failli arrêter de lire, mais à ce stade ce n'était plus possible, on avait trop envie de savoir comment ça allait finir ! Par contre, depuis je n'en ai plus lu de cette auteur : j'ai l'impression que Purgatoire des innocents est plus représentatif de son oeuvre que Juste une ombre.

En ce moment je lis Train d'enfer pour ange rouge de Franck Thilliez, et là aussi c'est hyper violent. Avec lui c'est toujours le cas, à des degrés divers, mais d'habitude l'intrigue est meilleure et mieux rythmée, dans ce roman ça traîne un peu, du coup je supporte moins la violence. Bon, c'était son premier roman, on peut lui pardonner quelques petites maladresses !

Ah oui, et moi aussi j'ai été traumatisée par Grangé, avec Les rivières pourpres ! Encore un que j'ai eu la bonne idée de lire à table, ça a failli mal finir !

Sinon, dans le genre excellente intrigue et peu de violence, je conseille aux âmes sensibles Michel Bussi, particulièrement Les nymphéas noirs : mon plus gros choc en tant que lectrice, dans le genre "j'aurais jamais deviné la fin" !   

Est-ce que parmi vous, il y en a qui lisent de la Fantasy et/ou des romans historiques ?
Oui, je sais ça n'a rien à voir, mais je peux passer de Chattam à Terry Pratchett et enchaîner avec Robert Merle... ! Donc, je cherche d'autres spécimens de mon genre   

Est-ce que vous relisez aussi certains bouquins ? Mon mari ne comprend pas que je puisse lire deux fois le même livre... alors, 3 fois, 4 fois, 5 fois... là, il disjoncte !

Yes, j'aime beaucoup lire ce genre de livres !!
Bon, ça fait un moment, mais j'avais lu une super série "l'assassin royal" de Robin Hobb, il y a 13 tomes si mes souvenirs sont bons ^^

Oui, je l'ai lu aussi ! Par contre, j'ai essayé ses autres livres après, et je n'ai pas du tout accroché...

ah ... j'ai même pas essayé ...

Je n'aime aucun de ces deux genres, par contre ma mère adore les romans historiques, je peux lui demander si tu veux ! Je sais que récemment elle a beaucoup aimé plusieurs romans des éditions Sonatine, donc des polars historiques : La quête de Robert Lyndon, La compagnie des menteurs et Les âges sombres de Karen Maitland, qui se passent tous au Moyen Age, si j'ai bien compris. Il y a aussi une série sur les Tudor : Dans l'ombre des Tudor, avec deux romans pour le moment.

Sinon, pour une Histoire beaucoup plus récente (et qui du coup m'intéresse), je te conseille vivement Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre, le Prix Goncourt de cette année. C'est sur la guerre de 14-18 et surtout sur ses retombées, et c'est génial !

J'avoue avoir du mal avec l'histoire contemporaine... ou alors, faut qu'il y ait une part d'ésotérisme, comme avec Henri Lœvenbruck...

Moi, il me faut des personnages haut en couleurs, des rois, des reines, des intrigues de cour... ! Comme les "Enquêtes de Nicolas Le Floch" de Jean-François Parot par exemple...

Par contre, celui sur Les Tudors pourraient m'intéresser... !

Cécilia 01 a écrit:

Est-ce que parmi vous, il y en a qui lisent des romans historiques ?

Ah, je rêve ! Enfin quelqu'un qui s'inquiète de l'Histoire ! Je me sens moins seule tout à coup.
J'ai lu tous les Henri Troyat et presque tout ce qui s'écrit sur la Russie des tsars. Beaucoup d'histoire de France aussi, de Charles X à Louis XVIII en passant par ce cher Napoléon...
Ok, il y a presque autant de morts que dans les thrillers mais c'est moins glauque je trouve ...
J'ai aussi eu une période Moyen Âge et histoire de la Chine ..

Je ne connais pas l'histoire russe... Mais j'aime bien l'histoire de France ! Mais en général, je m'arrête avant la Révolution !!   

Ma mère me signale un roman historique qu'elle a beaucoup aimé : Le chirurgien ambulant, de Wolf Serno. Et tous les Gilbert Sihoué, d'après elle !

Pas encore, je me plonge dans les bouquins depuis peu de temps...Pour ma part je viens de lire "Et si c'était à refaire " de Marc Lévy et "La bicyclette bleue" de Régine Deforges, jolis romans et là je m'attaque à Mary Higgins Clark.

J'ai passé le week-end à lire un roman génial, d'un auteur génial (jusqu'ici c'est cohérent !) :

Citation :

"Vous croisez au bord d'une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l'avez poussée." Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge.
Ceci est la version de Jamal. La vraie ?

Le pitch suffit largement à se faire une idée de l'histoire, en fait il en raconte le tout début, et ça tombe bien (si j'ose dire), il ne faut pas en dire plus ! Sachez juste que Michel Bussi est l'auteur de Un avion sans elle, sans doute son roman le plus connu pour le moment, et des Nymphéas noirs, peut-être le meilleur polar que j'ai jamais lu ! Il est fort pour créer un climat un peu irréel et pour brouiller les pistes, voire pour rendre son pauvre lecteur à moitié dingue :)Dans le genre, N'oublier jamais est particulièrement réussi, mangez-en !

Merci Laurence !!! Hier j'ai terminé Duma Key de Stephen King, très long à démarrer mais beau suspense final !!! Là j'attaque Désolation, à voir !!!

Tu as aimé, aussi ? Ce n'est pas le roman de King qui a le plus la cote : effectivement il est très lent et contemplatif, loin du genre d'histoires qu'on lui attribue ! Il fait partie de ces romans qu'il a écrits juste après son terrible accident, et on sent bien que ça l'avait changé en profondeur. Rien que le premier chapitre, déjà...

Je crois que j'ai beaucoup aimé Désolation aussi, mais comme je suis une intégriste c'est normal !   Il est déjà plus classique pour son auteur, beaucoup plus ancien aussi.

Oui j'ai aimé je ne savais même pas qu'il avait eu un grave accident ... Je vais lire sa bio avant de continuer ses romans, ça peut être intéressant !!!

Honte à moi !!! Je viens d'aller sur Wikipedia m'instruire sur la vie de stephen king....la semaine dernière une collègue me prête trois livres de stephen king (c est ce qu elle m a dit) et en rentrant je vois les régulateurs de Richard Bachman, je me dis qu elle s'est trompée.....     

 Ce n'est pas forcément indiqué sur les couvertures, ça dépend des éditions. En plus, si je ne me trompe pas, Désolation et Les Régulateurs sont reliés, ce sont les mêmes personnages, ou quelque chose comme ça. Je les avais lus à la suite l'un de l'autre, et je les confonds toujours. D'après Wikipedia ils sont sortis le même jour, chacun sous un nom différent ! Un petit plaisantin, le Stephen...   

Et il vaut mieux lire lequel en premier si les deux sont reliés ? Oui !!! C'est assez drôle de la part d'un auteur de changer de nom

C'était également le cas de Claude Klotz qui écrit ses policiers sous son nom réel et ses romans sous le nom de Patrick Cauvin !

Je vais essayer de me mettre quelque peu à jour ...


Les Mots de Brassens, petit dictionnaire d'un orfèvre du langage, précise en sous-titre Loïc Rochard.
On retrouve à travers les mots et les expressions que Brassens utilise et qu'il fait revivre, tout ce qui fait la substance de son univers.
Se plonger dans les chansons de Georges Brassens permet d'y faire d'étonnantes trouvailles et découvertes. Des mots qu'on n'emploie plus guère maintenant, des bigots, des loustics, des jean-foutre, des jobards, des fesse-mathieu, des maritornes, des engeances, des foutriquets, des grimauds, des succubes, des sycophantes, des pendards, des harengères, des folliculaires, des grisons, des cousettes, ou des ribauds : tout un monde de mots et d'univers qui font la spécificité de Brassens et de son style autant que sa façon de chanter.
Loïc Rochard nous donne là un catalogue à la Brassens avec toute sa succulence : mots délaissés ou peu usités, tournures argotiques ou populaires, jurons ou adages, vocables familiers ou expressions suggestives...
Un livre à prendre et à laisser pour mieux le reprendre ensuite.
Merci à Hélène de me l'avoir fait connaître !

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Dans ce roman autobiographique, le jeune et fougueux Octave fait la connaissance de Brigitte, une séduisante et vertueuse veuve. Ces deux cœurs solitaires s’unissent en une liaison passionnée. Mais la jalousie et l'oisiveté viendront gâcher leur romance.

Le livre paraît en 1836, après la fin de la liaison tumultueuse d'Alfred de Musset (Octave) avec George Sand (Brigitte).

Ce roman apparaît aujourd'hui comme un véritable testament littéraire qui dresse le portrait de la génération romantique. "Les enfants de ce siècle" révèrent la gloire napoléonienne et ne trouvent, dans le régime qui suit que l'ennui et le vide.

Un très beau classique ...

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Chronique sociale sur fond d'Algérie française, de rideau de fer, avec pour héros une poignée d'hommes qui ont fui la Pologne, la Roumanie ou la Russie. Le petit Michel croise Igor, Sacha, Pavel et les autres dans l'arrière-salle du Balto, un café parisien. Avec eux, il découvre les nuances de la vie politique à travers les nostalgiques du socialisme et ceux qui ont coupé le cordon sans se retourner, troquant leurs familles contre une précarité infinie. Dans un coin obscur, deux hommes jouent aux échecs, écrivent, échangent des propos. Ils s'appellent Sartre et Kessel, ont leurs habitudes dans ce bistrot. A l'occasion, les deux intellectuels donnent un coup de main quand les fins de mois sont difficiles pour les exilés de l'Est. Chez le petit Michel non plus, la vie n'est pas bien simple : les parents se déchirent, on parle de guerre, de jeunes qui s'engagent, mais aussi de la Fête de l'Huma et du Parti communiste français.

Croisement de destinées complexes, quotidien d'un petit parisien qui apprend la vie.

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Tout le monde connait le destin de Madame de Montespan. Mais celui de son mari ?

Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan... Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l'homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme...
Attention !le langage de Jean Teulé est parfois très cru !

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Là où l'on s'aime, il ne fait jamais nuit…
Un matin, Ethan reçoit le faire-part de mariage de Céline, la femme qu'il aimait et qu'il a quittée pour se consacrer à sa fulgurante carrière.
Désormais devenu l'un des plus brillants thérapeutes de Manhattan, Ethan est riche, célèbre, mais terriblement seul.
Il lui reste une journée pour rattraper son erreur et reconquérir Céline. Vingt-quatre heures folles et pleines de mystère au bout desquelles il sera tué par un inconnu.
C'est alors que l'incroyable se produit : la journée recommence. Ethan se réveille, au même endroit, le même matin, comme si le destin lui permettait de revivre ce moment décisif.
Réussira-t-il, cette fois, à saisir la chance de sa vie ?
(Bien-sûr, je ne vous le dis pas !)

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Le héros, l’inspecteur principal de la sécurité nationale finlandaise Jalmari Jyllänketo, est envoyé en mission dans un centre de culture biologique. Pour ce faire, il se fait passer pour un contrôleur biologique, stratagème qui lui permettra de découvrir un mode de fonctionnement un peu particulier : vu le prix de la main-d’œuvre, et pour faire donner son plein rendement à une champignonnière située au fond d’une mine, les responsables du centre font travailler comme esclaves des malfaiteurs divers qu’ils séquestrent. Loin d’être choqué par le procédé, l’inspecteur principal va faire prospérer ce système d’exploitation, et ce d’autant plus volontiers qu’il n’est pas insensible au charme de l’horticultrice Sanna Saarinen.

Fluidité narrative habituelle de Paasilinna. Certains de ses procédés comiques sont devenus familiers  : toujours faire précéder le nom complet de ses héros de leur fonction, ou raconter de la façon la plus plate et la plus neutre possible les situations les plus extravagantes.
J'adore cet écrivain finlandais !

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Presque mon premier polar !
L'histoire se passe dans le Doubs, dans des lieux que je connais ... Ceci explique cela ...
Une atmosphère particulière qui se dégage de ce livre. Les personnages sont attachants et leur passé se dévoile au fil des pages.
Le héros, féru de pêche à la mouche, prend une truite énorme dans un méandre du Dessoubre. En évidant la bête, il découvre en son ventre une oreille humaine. De ruisseaux en cascades, la recherche du propriétaire de cette oreille mène le lecteur à la découverte d'un trafic...

Et bien Agnès ! Visiblement, tu as réussi à rattraper ton retard de lecture .

Merci Agnès, je pense prochainement me laisser tenter pour le roman de Musso

Oui, merci ! Tu me rappelles que je voulais ré-essayer Paasallina, et si mes souvenirs sont bons tu m'avais conseillé celui-ci...

Bien sûr celui qui me tente le plus c'est le dernier, décidément j'ai du mal à sortir des polars en ce moment