[Archives] Articles 2009 (concerts & divers)

Non, il ne s'agit pas encore de l'article tant attendu, entièrement consacré à Bénabar, mais d'un petit reportage sur l'industrie musicale.

extrait :

Concerts TOP Concerts FLOP : l'industrie musicale face à la crise

Période économique très délicate pour nos chanteurs préférés.
Pour éviter les annulations pures et simples ou chanter devant des salles à moitié vide, les stars de la chanson ont dû revoir leur prétention à la baisse en choisissant moins de dates, des salles plus petites, et des prix plus doux. Bref, ils rognent sur tout ce qu'ils peuvent !

Bénabar voulait faire deux Paris-Bercy en décembre. Il n'en fera qu'un.
Idem pour Christophe Willem qui a dû renoncer à son envie de méga tournée ; seules quelques dates suffiront.
Même les cadors de la scène française voient leur vente de tickets stagner. A Paris par exemple, Obispo n'a pas pris de risque en choisissant 3 soirs à l'Olympia (2600 places) plutôt qu'un seul grand Zénith (7000 places).
De leur côté, Calogéro et Rachid Taha ont fait un effort financier pour baisser le prix de leurs billets, respectivement pour deux concerts parisiens au Zénith et un soir à Olympia.

etc ...

Bon, ne faire "qu'"un Bercy au lieu de deux ce n'est pas vraiment la dèche non plus, surtout après avoir fait 6 Zénith quelques mois avant !

14/11/09
Dans la cour des Grands
BENABAR
Interview réalisée par Nicolas George

Rencontre en plein cœur de sa tournée…





A force d’y afficher complet systématiquement, les Zéniths de France étaient devenus bien trop petits pour Bénabar. « L’Effet Papillon » du succès sans doute… qui le conduit donc tout naturellement à investir l’ultime cour des grands : Bercy ! Rencontre en plein cœur de sa tournée…

Une tournée des Zéniths, puis Bercy… Que peut-on espérer après de telles dates ?

Attention, c’est à nous de mériter notre position sur scène ! Il faut avoir en tête qu’il ne faut pas s’endormir ! Et ce n’est parce que les choses marchent à un moment que ca va couler tout seul par la suite et que l’on n’a plus rien à faire.

Tu prends toujours autant de plaisir sur les routes ?

La tournée reste une période très particulière. Il y a pleins de clichés mais ils sont souvent vrais : s’endormir dans une ville et se réveiller dans une autre… Un trucsans filet en permanence. Et ce côté « vie en groupe », très agréable : je n’ai pas renoncé aux blagues débiles dans le bus avec les musiciens ! Ca m’amuse encore !

Bien plus que d’écrire un nouvel album ?

Eh bien quand tu te penches sur un album, c’est toujours assez difficile à cerner car tout se fait sur une longue période. Ca ne se passe pas du style « on se met à une table et le soir on sort avec une chanson ». Le processus de composition est un peu bizarre... Ca murit pendant longtemps. On essaie toujours que ça rythme, que ça sonne et que ca raconte quelque chose. L’inspiration, il faut la déclencher !

Tu n’étais pas tendre avec le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, lors de sa prise de fonctions…

J’ai été affligé par la façon dont il a évoqué ses nouvelles fonctions avant même qu’il soit annoncé.
Cette espèce de suffisance m’a frappé. Tous les ministres du gouvernement doivent faire face à « l’hyper présidence ». Sarkozy s’occupe de tout, même si en l’occurrence ça risque d’être davantage Carla Bruni. Je crois qu’elle m’aime bien alors j’aurais peut-être une MJC à mon nom. Je vais l’appeler pour voir…



Restons politique. Que penses tu de la loi Hadopi ?

C’est vrai qu’Internet fait partie des choses à surveiller, tout n’est pas possible. Je ne dis pas ça pour moi, j’ai une existence très confortable, je fais partie de ceux qui ont la chance de bien gagner leur vie avec la musique, je ne voudrais donc pas apparaître cupide et défendre mes intérêts. Je vois simplement que plein de copains galèrent et je pense qu’il faut contrôler le net et le téléchargement. Donc c’est bien qu’il y ait une loi. Une fois de plus la gauche s’est illustrée par son grand manque de courage !

La gratuité n’est donc pas un problème pour toi ?

Le problème n’est pas la gratuité. Tout le monde doit avoir accès à internet, comme tout le monde doit avoir accès aux bibliothèques sans pour autant que les livres soient gratuits.

On a l’impression que tu veux prendre tes distances
avec les artistes « bien pensants »…

Je me méfie des messages de chanteurs: «Aimez vous les uns les autres, le racisme c’est mal»... C’est important de rester à sa place et de ne pas donner des grandes vérités humanistes et inutiles..

LE DAUPHINE LIBERE - VALENCE



Michel THOMAS / Le Dauphine Libere / Photopqr - Vienne le 25 Juillet 2009 . Concert de BENABAR sur la scene du theatre antique de Vienne

Bénabar à la halle polyvalente ce 28 novembre : « Ne pas être là où l'on nous attend »

Le chanteur Bénabar fera escale à la halle polyvalente le 28 novembre prochain. Un concert qui s'annonce dynamique et surprenant, avec celui qui enchaîne les succès en chroniquant la vie et les doutes de sa génération.

Vous êtes nombreux sur scène pour cette tournée, quelles sont vos références en matière de spectacle ?

« Ce serait entre Sinatra, Elvis, Robbie Williams et Higelin. »

Et qu'est-ce qui attend les Valentinois le 28 novembre ?

«Je vais essayer d'assurer, car j'ai mis la barre très haut avec mes références! C'est beaucoup plus modeste, ça reste que moi. On est 10 sur scène, 40 sur la route, il y a un côté très festif, très spectacle de divertissement. Avec les musiciens, on danse, eux chantent, et je parle au public. On n'est pas là pour faire le service après-vente d'un album, mais pour que la soirée soit bonne pour tout le monde.»

Vous tenez à "ne pas faire du Bénabar", ça passe par quoi ?

«Se mettre en danger, faire attention aux réflexes. Dans ma musique mais aussi dans ma façon d'aborder les médias. Il y a quelque temps, on m'avait dit "toi, tu feras jamais la Méthode Cauet sur TF1". J'avais appelé la maison de disque pour faire l'émission deux mois plus tard. Il faut faire gaffe à ne pas s'enfermer. Je n'irai pas chanter à un meeting du FN non plus, mais il faut essayer de ne pas être là où l'on nous attend, là où l'on s'attend nous-même.»

Faut-il vous forcer ?

«J'ai plutôt tendance à me remettre en question tous les matins. Donc je ne me force pas trop. Mais on travaille ensemble depuis longtemps, ça devient un gros camion. C'est le principe du paquebot pour qu'il s'arrête, il faut freiner 4 km avant. C'est ce genre de choses qu'il faut sentir.»

Quand on dit que vos chansons sont dépressives, vous le prenez comment ?

«C'est sans doute qu'elles doivent l'être... Mais je prends avec beaucoup de recul les critiques. Le problème avec le succès tout est amplifié. Il y a plus d'oseille, plus de public, plus de médias. Mais il y a toujours ce moment où t'es devant ton piano ou ta guitare, et t'es comme un con, c'est à toi de faire une bonne chanson. Tout ce qu'on peut dire après, au final on s'en fout.»

Vous êtes passé cette année de la scène à l'écran, une réelle attirance pour le cinéma ?

«C'est surtout très bien payé! Je gagne sur deux mois de boulot ce que je touche en un an d'exploitation d'album.»

Est-ce complémentaire avec votre métier de scène ?

«Complémentaire, non. C'est plutôt un coup de bol. Je me suis trouvé très moyen (dans Incognito, d'Eric Lavaine, ndlr). J'aimerais bien faire autre chose pour voir si je ne suis pas trop nul. Si on veut bien de moi, ce qui manifestement a l'air d'être le cas, je vais essayer. C'est toujours un peu tordu quand on est déjà chanteur, mais ça s'inscrit dans une tradition française - à laquelle je n'ose pas me comparer, évidemment- les chanteurs peuvent jouer des rôles.»

Kiki a écrit:

Vous êtes passé cette année de la scène à l'écran, une réelle attirance pour le cinéma ?
«C'est surtout très bien payé! Je gagne sur deux mois de boulot ce que je touche en un an d'exploitation d'album.»

Quel humour

Citation :

Benjamin Biolay, attaqué par Bénabar ?

le 18/11/2009 18h28

Pour le moment, on n'attend toujours confirmation. Mais la scène se serait déroulée ce midi dans un restaurant parisien du 7ème arrondissement. On sait que Benjamin Biolay ne pense pas le plus grand bien de Bénabar – il avait employé le verbe débecter à son sujet –, et ce, même s'il avait fait récemment amende honorable, regrettant d'avoir fait de la peine à la maman de ce dernier.

Il n'empêche… Jamais on aurait imaginé le gentil Bénabar aller coller son poing dans la figure du ténébreux Benjamin, qui fêtait peut-être lors dudit déjeuner le disque d'or de son dernier album en date, le superbe La Superbe, trois semaines après sa sortie.

En tout cas, si l'info se confirme, on conseillerait volontiers à l'ami Bénabar de se faire tout petit. Car BB n'est pas du genre à oublier…

J'ai vu l'article mais je n'ai pas osé le mettre ici ...

J'ai hésité mais si c'est vrai ça va vite faire les gros titres du net donc on ne pourra pas ignorer l'"info".

L'information est sans doute véridique et le geste regrettable, mais, à la décharge de Bénabar, il y avait trop longtemps que B.Biolay le provoquait !

J'aime bien quand même "le gentil Bénabar" contre "le ténébreux Biolay"

Je suis d'accord avec toi avec Agnès. C'est bien pour ça que j'ai mis l'article ici parce que je suis plutôt satisfaite que B. Biolay récolte un peu la monnaie de sa pièce même si ce n'est pas fait très élégamment.

(et dire que j'avais lu sur un forum que Nagui avait dit lors de l'enregistrement d'un Taratata avec Biolay qui va passer en fin d'année qu'il tenait absolument à avoir dans un prochain Taratata un duo Bénabar/Biolay. Je pense qu'il va devoir faire une croix dessus)

biolay

Mélie !! (sympa les nouvelles icônes !)

Jeudi 19 Novembre 2009

Dans une interview accordée à Sud Ouest avant son concert à Boulazac (24) dimanche, Bénabar revient sur sa tournée entamée il y a près d'un an et qui s'achèvera le 1er décembre prochain à Bercy. Extraits

Benabar : "j’ai le sentiment que ça ne se passe pas mal"

(Photo DR)
Près de 3000 spectateurs sont attendus dimanche après-midi au Palio de Boulazac qui accueille la tournée du chanteur Benabar, dont le concert bordelais de demain a dû être annulé en raison d'un problème de santé de Paulo, son batteur.
Dans une interview accordée au cahier "Sortir" de nos éditions de Dordogne de demain, Benabar revient sur sa tournée, entamée il y a près d'un an et qui s'achèvera le 1er décembre prochain à Bercy.

« Sud Ouest ». Cette date est l’une des dernières de la tournée, quelles sont vos impressions ?
Bénabar. "J’ai le sentiment que ça se passe bien, vraiment... À moins que le public soit extrêmement gentil et qu’il essaye de me faire croire que ça se passe bien alors qu’il s’emmerde depuis le début du concert ! Il y a une énergie qui se dégage depuis le début de la tournée. Nous sommes nombreux sur scène, sur la route, il y a un côté assez festif qu’on essaie de cultiver. On est dix sur scène, quarante sur la route, donc il y a un peu ce côté grosse machine de divertissement, même s’il y a des chansons plus tristes que d’autres. En gros, j’ai le sentiment que ça ne se passe pas mal."

Sur scène, vous êtes très complice avec vos musiciens, quand la tournée s’achève, on doit avoir un petit pincement au cœur ?
"C’est toujours un moment assez dur la fin de tournée. Nous, on ne se manque pas trop parce qu’on se revoit tous, on est copain dans la vie, donc on se revoit régulièrement. Ce qui manque ensuite c’est l’ambiance de tournée, ce côté un peu infantilisant et en même temps très stressant, mais aussi très excitant. Le privilège de pouvoir chanter devant des gens, c’est un bonheur inouï, et ça manque pas mal quand on doit retourner à la vie civile. Mais c’est bien de revenir à cette réalité-là, sinon on devient fou."

Le concert de Boulazac sera un avant-goût de Bercy où vous serez le 1er décembre ?
"C’est le même concert et c’est la même tournée, mais on a beaucoup retravaillé les quelques dernières dates que l’on a rajoutées cet automne. Ça change un peu tous les soirs. Là, si les gens nous ont vus, il y a une semaine, ce sera à peu près pareil, mais s’ils nous ont vus il y a six mois, ce sera différent. Quand je dis que ça y ressemble, ça ne veut pas dire que ça sera mieux, mais on a bossé pour faire évoluer les choses. C’est presque égoïstement plus pour nous que pour le public en fait. Encore une fois, c’est pour ne pas installer une routine sur scène, c’est important d’arriver à éviter ça et d’avoir toujours quelque chose à défendre, toujours être un petit peu en danger, surtout quand on tourne beaucoup, ce qui est notre cas. Sinon, tout le monde joue un peu tranquillement et avec des charentaises, c’est pas très sexy je trouve !"

La suite de l'article parue aujourd'hui dans l'édition de Boulazac :

Vous avez travaillé avec Louis Chédid ou Henri Salvador, invité Michel Delpech sur scène. Avec qui aimeriez-vous travailler prochainement ?

Avec plein de gens ! On a souvent l'occasion de jouer avec d'autres artistes. Après, faire des chansons avec un copain est quelque chose d'assez dur bizarrement. J'ai souvent l'opportunité de faire des duos, avec Cali ou la Grande Sophie, mais c'est dur de choisir, il y a vraiment plein plein de monde avec qui je rêverais de travailler...
Je crois que quand on apprend la musique, c'est très utile comme exercice de s'ouvrir le plus possible en rencontrant d'autres gens.

Vous travaillez déjà au prochain album ?

Je travaille sur des chansons. J'essaie de bosser un peu tout le temps. Mais de là à faire un autre album... On n'en est pas là malheureusement. Pour l'instant j'essaie d'avancer sur des chansons sans trop me mettre la pression.

Vous avez joué dans le film « Incognito » dernièrement, et vous avez commencé par le cinéma avant la chanson, vous avez des projets ?

J'ai deux trois projets, et j'aimerais bien retourner au cinéma.

Devant ou derrière la caméra ?

Devant la caméra.

Vous avez été coscénariste sur la série télé « H » sur Canal +. Avez-vous envie de retourner vers la télé ?

J'aimerais bien. Écrire des choses c'est quelque chose qui me passionne. Après, c'est une histoire d'opportunités, de temps... Peut-être plus tard.

20 | 11 | 2009
Concert - Il sera sur la scène du Palio dimanche, à 17 heures, à Boulazac.

Bénabar : « Je suis un vrai infréquentable »
Propos recueillis par Julie Pasquier

Dordogne Libre : « Infréquentable », c'est le titre de votre dernier album? C'est aussi ce que vous êtes ?

Bénabar : « ça m'arrive d'être infréquentable, oui. Un vrai infréquentable dans tous les sens du terme? parce que c'est chiant d'être trop présentable. »

D.L. : Pourtant, sur Internet, vos fans vous décrivent comme subtil et sensible.

Bénabar : « J'essaye de faire croire que je suis un gentil garçon mais ce n'est pas vrai ! Je mange salement, je mets les coudes sur la table? D'ailleurs, là, je suis en train de manger au téléphone. Vous ne m'entendez pas mastiquer ? »

D.L. : Tout juste la quarantaine. Est-ce que ça a changé Bénabar ?

Bénabar : « Je ne pensais pas que ça changerait quelque chose mais, en fait, si. J'ai arrêté de fumer. Je me suis mis au sport. La quarantaine, c'est un cap? mais j'aime bien l'idée de vieillir. Et puis, c'est un peu moins dur de vieillir quand on a deux enfants (de 5 ans et 3 mois, ndlr). »

D.L. : On vous a vu, cette année, dans « Incognito », au cinéma. Qu'est ce que vous retenez de ce tournage ?

Bénabar : « Vous avez aimé ? Si vous avez rigolé, c'est le principal. Pour moi, ça a été une bonne expérience. C'était une opportunité inouïe de tourner dans un film avec des acteurs comme Franck Dubosc (qui sera au Palio le 17 décembre, ndlr) et Jocelyn Quivrin ( décédé dimanche dans un accident de la route, ndlr avant cette interview ). Et comme j'avais participé au scénario, ça me tenait vraiment à coeur. »

D.L. : Dans vos chansons, vous croquez les petites histoires du quotidien, d'amitié, d'amour. Vous vous inspirez de votre propre vie, de celle de vos amis ou de vos semblables ?

Bénabar : « Un peu de tout ça. J'essaye d'élargir pour ne pas être trop nombriliste. Mais je suis comme tout le monde. Je parle du quotidien, du temps qui passe. Et rien ne ressemble plus à une histoire d'amour qu'une autre histoire d'amour. »

D.L. : On dit de vous que vous êtes un chanteur de variétés. Vous le prenez comme un compliment ou une insulte ?

Bénabar : « Comme un compliment. ça me va très bien. Je ne trouve pas ça dégradant. Bon, tout dépend si on dit de moi que je suis un bon chanteur de variétés ou un chanteur de variétés de merde. Mais moi-même, je me considère comme un chanteur de variétés. »

D.L. : Votre tournée se termine le 1er décembre à Bercy. Vous vous attaquez ensuite au prochain album ?

Bénabar : « J'essaye de travailler en même temps. Je préfère toujours avoir des chansons sur le feu. Alors, pendant mes tournées, je reste assez disponible pour tout ce qui se passe autour. »

D.L. : Et qu'est ce qu'on va entendre lors de votre concert à Boulazac ? Est-ce qu'on aura droit à quelques morceaux des albums précédents ?

Bénabar : « Complètement. Il y aura même moins de titres de mon dernier album que des précédents. Un concert, je ne conçois pas ça comme le service après-vente d'un album. Pour moi, c'est un spectacle indépendant. Il y aura donc des vieux titres. Et on va danser aussi ! »

D.L. : Vous aviez la réputation, à un moment, d'oublier les paroles de vos chansons sur scène et d'être obligé d'improviser. C'est toujours le cas ?

Bénabar : « Oui, ça m'arrive toujours d'oublier les paroles de temps en temps. Et pourtant, je n'ai plus d'excuses : j'ai un prompteur comme les vieux. »

D.L. : ça doit être la quarantaine ?

Bénabar : (rires) « Sûrement. »

Citation :

Vous travaillez déjà au prochain album ?

Je travaille sur des chansons. J'essaie de bosser un peu tout le temps. Mais de là à faire un autre album... On n'en est pas là malheureusement. Pour l'instant j'essaie d'avancer sur des chansons sans trop me mettre la pression.

Citation :

Vous avez joué dans le film « Incognito » dernièrement, et vous avez commencé par le cinéma avant la chanson, vous avez des projets ?
J'ai deux trois projets, et j'aimerais bien retourner au cinéma.

Devant ou derrière la caméra ?

Devant la caméra.

Bénabar, vrai gentil




Le chanteur s'amuse du quotidien, de ses petites joies et de ses grandes angoisses. A applaudir ce soir au Zénith.

Infréquentable, lui ? Allons donc ! Il n'a pas fallu longtemps, à Bénabar, pour devenir l'un des chanteurs les plus emblématiques de cette fameuse « Nouvelle chanson française » et d'écumer les Zénith de l'Hexagone. Ce soir, c'est sur la scène de celui de Toulouse qu'il défendra les chansons douces-amères de son bien mal nommé dernier opus, « Infréquentable ». Rencontre.

Ce titre, c'est un pied de nez à l'image de gendre idéal, rigolard et sympa, qui vous colle aux baskets ?

Oui, un peu, pour me donner un côté un peu sulfureux… sans trop y croire moi-même ! Non, plus sérieusement, je n'ai aucun problème avec mon image. Je ne suis pas un petit saint, mais c'est vrai que je suis hétérosexuel, je vote à gauche… j'ai une image un peu lisse que j'assume complètement, parce que c'est ce que je suis.

Donc, Bénabar, vrai gentil et faux méchant, ou l'inverse ?

Je crois qu'au fond, je suis un vrai gentil… Mais coléreux et très con parfois…

Difficile de résister à vos textes : votre humour décalé et l'angle avec lequel vous abordez des thèmes très communs font souvent mouche.

C'est gentil d'avoir vu ce truc sur l'angle : sans prétendre qu'il soit parfait, c'est quelque chose sur lequel je travaille beaucoup. Toutes les chansons d'amour ont été écrites, t'es malheureux parce qu'elle est partie, ça a été écrit et labouré des milliards de fois, et remarquablement bien, alors tirer son épingle du jeu là-dessus c'est impossible, sauf si tu trouves un angle un peu perso, un peu marrant. L'inspiration se porte plus là-dessus que sur les sujets abordés, à la rigueur…

Comment avez-vous vécu cet incroyable succès d'il y a trois ans ?

Très bien ! C'est l'absence de succès qui est dur à vivre ! En fait, j'ai beaucoup tourné durant cette période, donc j'étais avec les musiciens : le bus, la balance, la cantine, le concert, etc. Avec eux, y'a pas de vedette qui tienne. Et puis ce succès a pu paraître rapide et soudain, mais j'ai ramé, j'ai fait plein de petits clubs. Je suis pas passé de mon salon aux Zénith…

Vos concerts sont toujours des feux d'artifice d'énergie. Vous êtes-vous déjà dit : « Oh ce soir, j'ai pas envie d'y aller… »

Pour être franc, oui, ça m'est arrivé. Pas la pêche, mal à la tête, à la gorge… et, je vous raconte pas des histoires, mais dès que les lumières s'éteignent, qu'on entend le public, que la musique commence, paf ! plus aucune fatigue, on a une patate invraisemblable… Et après le concert, on est naze à nouveau… C'est bizarre, ce truc, non ?

Bénabar a fait de l'effet


Bénabar a interprété ses nouveaux titres comme ses succès précédents hier au Palio.


Deux rappels et une standing ovation ont couronné hier soir les deux heures de show de Bénabar au Palio de Boulazac.

Près de 3 000 personnes, assises ou dans la fosse, sont venues applaudir le chanteur et ses musiciens à l'énergie communicative. Interprétant ses nouvelles chansons, « L'Effet Papillon » ou « À la campagne », en alternance avec ses succès comme « Le Dîner » ou « Y'a une fille qui habite chez moi », Bénabar a ravi les inconditionnels de la première heure comme les derniers convertis à ses textes inspirés du quotidien.

Avec son orchestre de neuf musiciens, il a su montrer que ses chansons pouvaient être festives, avec cuivres et batterie. Toujours prêt à faire le pitre, il a démontré qu'il était aussi doué à exécuter un moon-walk qu'à fredonner une berceuse ou à réaliser une chorégraphie style boys band avec ses musiciens. « Malgré tout, j'aimerais qu'on se souvienne de nous », chante-t-il. Assurément le public du Palio se souviendra de ce garçon pas si « Infréquentable » qu'il veut bien le clamer.

Auteur : Julie Martinez

Assurément, on se souvient de Bénabar !

le figaro.fr aujourd'hui :



Bénabar est un chanteur populaire dans le sens noble du terme. On se souvient de l'époque où, sous le nom de « Bénabar et Associés », il se produisait avec ses potes musiciens pour présenter les chansons de La P'tite Monnaie.
Un premier album qui ne lui avait pas fait remporter le pactole, mais avait attiré l'attention du public. Depuis, le chanteur s'est durablement installé sur la scène française. Son précédent album, Reprise des négociations, s'est écoulé à plus de 1 300 000 exemplaires et son dernier opus, Infréquentable, boosté par l'Effet papillon, est en passe de connaître un égal succès. Après une série de concerts au Zénith en mars, il termine une longue tournée par un unique concert à Bercy.

Pure people du 25.11



Il sera à Paris Bercy le 1er décembre prochain pour mettre un terme à sa tournée commencée il y a un an, mais Bénabar, pas vraiment l'homme enjoué que l'on peut voir sur scène, redoute déjà "l'après"...
Car si le jeune papa de Manolo, cinq ans et de Ludmilla, née le 27 juillet, est comblé à la maison avec sa compagne Stéphanie, correctrice dans l'édition, il se révèle être un artiste angoissé et selon ses dires "extrêmement peureux". Les équipes du magazine Paris Match en kiosque demain ont rencontré le chanteur adoré, qui redoute plus que tout... de ne plus plaire.

"Je suis angoissé sur tout, extrêmement peureux. On m'a proposé de faire Fort Boyard : j'ai refusé. Je me serais évanoui dès la première épreuve. Je ne pratique aucun sport violent, je ne m'aventure dans aucun voyage lointain et ma peur chronique de l'avion m'empêche de me produite dans les Dom-Tom", déclare-t-il dans les colonnes du magazine avant de poursuivre sur son après-tournée.
A ce sujet, il déclare : "Pendant un an, on vit ensemble (...) on est complètement infantilisé. Et puis tout à coup, on se retrouve seul chez soi à manger des pâtes à 14 h en zappant devant la télé. On
ressent un vide immense. C'est un moment que je vis très mal. (...) Pour tenter de me changer les idées, j'ai loué un chalet pour quinze jours à la montagne (...). La neige m'a tétanisé, je suis rentré au
bout de quatre jours dans un état épouvantable. Là, je me suis décidé à consulter un psy", poursuit celui qui s'est dit très affecté par la mort de Jocelyn Quivrin, son partenaire dans le film Incognito, dont les obsèques se sont déroulées samedi 21 novembre.

A 40 ans (oui oui 40 ans !), Bénabar l'angoissé semble avoir trouvé son équilibre, même s'il n'hésite pas à "clasher" Benjamin Biolay, qu'il ne porte pas dans son coeur, en plein milieu d'un restaurant parisien !
Papa attentif "esclave de (s)a fille", qui adore accompagner son fils à l'école, citoyen responsable qui ne rechigne pas à payer ses impôts ("je trouve normal de payer beaucoup d'impôts") et qui culpabilise de bien gagner sa vie, Bénabar est vraiment un chouette type, qui travaille avec la même équipe depuis des années - son attachée de presse Marion est là depuis le premier jour, quand c'était difficile - et qui n'a pas pris la folie des grandeurs...
Chapeau l'artiste.

N'oubliez pas de l'acheter ... Grand article sur Bénabar !

Aaaah, ça y est ! Super, merci de nous prévenir !

Merci Agnès. Je commençais à m'impatienter, mais c'est vrai d'un autre côté que le concert au Zénith étant le 1er, il fallait se douter que l'interview sortirait la semaine précédente.

Le paris match en belgique n'est pas le même qu'en France, est-ce qu'éventuellement qqn pourra le poster?