Je viens juste d'arriver, je sors quasiment du TGV... en retard, bien sûr, avec son lot d'incidents à l'aller et au retour, mais bon... Vous connaissez la SNCF mieux que moi... Ce qu'il y a de positif, c'est la bonne humeur que leurs c... installent à bord, avec les passagers qui m'entouraient on n'a pas arrêté de délirer, on s'est tordus de rire à chaque nouvelle annonce, très réussis leurs sketchs !
"La SNCF, vous faire mourir de rire ? Oui, c'est possible !"
Bon, je m'égare... Donc, contrairement à Agnès je n'ai pas assisté aux balances, loin de là, je suis même arrivée un peu après 22h00 ! Je n'ai pas raté le début du concert parce qu'il a commencé avec un léger retard, heureusement ! La faute à ma sciatique qui a mal supporté le TGV (4h30 environ au lieu de 3 heures et quelques, parce que l'orage de grêle de la veille avait causé des dégâts sur les voies entre Genève et Paris, j'ai dû passer par Lausanne) ; et la faute à mon optimisme et mon imprévoyance qui m'ont fait croire que j'allais trouver un taxi en une minute un soir de Fête de la Musique...
Bizarrement je n'étais pas trop mal placée quand même, à une douzaine de mètres de la barrière au centre. Comme la place était un peu en pente, et comme j'ai repéré trois femmes plutôt petites derrière lesquelles je me suis installée, j'avais une excellente vue sur la scène. Mais ça ne vaut quand même pas le premier rang, bien sûr, du coup ce concert restera moins dans les annales pour moi que pour Agnès !
L'ambiance était mitigée, je dirais : les gens avaient l'air bien contents, mais il n'y avait pas l'ambiance des concerts payants, ce qui est logique. Beaucoup devaient être là parce qu'il y avait un concert gratuit, sans aimer particulièrement Bénabar. Pas mal de gens sont partis dans la première demi-heure, mais tous ceux que j'ai vus étaient avec une ribambelle de petits gosses, je suppose qu'il devait y avoir des problèmes de pipi (quoique certains devaient avoir même la couche-culotte !), de gros dodos, etc. ! L'atmosphère était très familiale et bon enfant, mais sans la passion qui caractérise les concerts payants bourrés de groupies !
Agnès vous a raconté le gag de la bouteille, perso j'ai failli d'abord m'étouffer de rire, et ensuite je me suis inquiétée pour Bruno : le gag étant constitué de deux parties, je me suis vraiment demandé comment il allait faire pour la 2ème, sans bouteille, alors que sa voix est enregistrée ! J'ai réalisé après qu'ils pouvaient tout bêtement ne pas envoyer l'enregistrement (ça ne doit pas être automatique), mais quand même je crois que Bruno a bien stressé quand il était au bord de la scène à contempler sa bouteille 2 mètre plus bas ! D'autant qu'il a a piqué le sprint de sa vie pour la récupérer, limite il aurait pu prendre le même chemin ! Heureusement les techniciens ont été réactifs et ont immédiatement remplacé la bouteille...
Il y a eu quelques petits incidents de (dé)synchronisation aussi, notamment avant la chanson Triste compagne : il a dit comme d'habitude que maintenant que l'ambiance était bien installée, qu'elle était chaude, brûlante, incandescente (tiens, c'est nouveau ça !), ils allaient chanter une chanson triste. Il y a eu un blanc, il a regardé Martin comme ça :
, et il a ajouté d'une petite voix : "Non ?". Re-silence (Martin lui parlait peut-être doucement ?), et Bruno a dit : "Oui mais là, si tu veux, je la leur ai un peu annoncée, la chanson triste, alors...", et ils l'ont faite, après un enchaînement un tout petit peu chaotique !
Il a un peu adapté son langage au (très) jeune public : il n'a pas ajouté qu'il allait "niquer l'ambiance", et après
Porcelaine, après avoir énuméré les divers accessoires que le psy demande à la dame de sortir de sous le lit, il a dit à Martin : "Bon, on va arrêter là, il y a trop de gosses !"
Je réalise en écrivant que tout ça doit figurer dans les vidéos d'Agnès, et que je me tue à restituer de mémoire et donc de façon approximative ce que vous pouvez voir et entendre très précisément !
Bon... après le concert, on a donc retrouvé Bruno en coulisses, comme d'habitude il est sorti exprès pour voir les gens et céder à tous les caprices, et on ne s'est pas privées dans l'ensemble ! :DLe gag cette fois-ci c'est que le maire de Noisy-le-Grand était présent et s'impatientait de plus en plus, visiblement il y avait une réception ou conférence de presse ou Dieu-sait-quoi d'officiel prévue après le concert, et il avait l'air assez agacé que Bruno "perde" tant de temps à s'occuper d'une (grosse) poignée de groupies ! Pour moi c'est l'élégance suprême : faire attendre un notable pour faire plaisir à des anonymes, merci encore Bruno pour ta belle mentalité !
Je vais passer beaucoup plus vite sur ma journée parisienne d'aujourd'hui parce que ça vous intéresse moins, mais cet après-midi j'ai fait deux expos sublimes, qui à mon avis valent le déplacement à Paris :
- Le Titanic, à la Porte de Versailles, Pavillon 8 : des centaines d'objets et de pièces du Titanic qui gisaient au fond de l'océan depuis un siècle, qui ont été récupérés, nettoyés, restaurés, c'est incroyable de voir ça, très impressionnant et émouvant ! Il y a une scénographie superbe, des décors du bateau sont reconstitués avec des bruitages... époustouflant !
- Une expo sur Chagall qui est un de mes peintres préférés, au Musée du Luxembourg. Bien sûr il faut aimer ce peintre, c'est plus personnel, mais l'expo est magnifique, avec certains de ses tableaux les plus connus.
Voilà pour mes deux jours parisiens bien remplis !