Bénabar au Théâtre !!!

Ah, l'emmerdeur chante, en plus ? Tiens, décidément ça me fait penser à un autre Emmerdeur / acteur / chanteur préféré, à l'époque !

Non, il ne chante pas, il fredonne 3 notes tout au plus ...

Critique parue sur evene.fr

La critique [evene]

Tout avait bien commencé. Au lever de rideau, dès son entrée en scène, Jacques Weber avait imité le relâchement absolu des vacances avec tant de réalisme, affalé sur un rocher, au beau milieu d’une plage déserte, que l’on s’y croyait. On se délectait presque du soleil de plomb qui réchauffait nos paupières alanguies, un délassement rarement éprouvé à ce point dans une salle de théâtre. Pourtant, au fil de la pièce, ce sentiment de détente laisse progressivement place à l’ennui, sinon à la somnolence.

Grand patron parisien, un homme pressé décide de s’octroyer une journée de vacances, une seule journée, en tête à tête avec l’océan. C’était sans compter la rencontre avec « l’Autre », tel que l’auteur, Fabrice Roger-Lacan, visiblement hanté par Beckett, le surnomme dans sa note d’intention : un jeune inconnu, bien campé par Bénabar, dont la compagnie se fait de plus en plus insistante et malveillante au fil de la pièce. Que veut cet homme ? Pourquoi pose-t-il tant de questions, et ne veut-il pas comprendre qu’il dérange, qu’il aurait tout intérêt à installer sa serviette à quelques kilomètres d’ici ?

Le duo d’acteurs aurait pu être efficace. Dans un rôle ambigu et pernicieux, Bénabar confirme ses talents de comédien, déjà pressentis dans le film ‘Incognito’. Il aurait pu être un contrepoint intéressant à l’imposant Weber. Les intentions et les influences beckettiennes de l’auteur sont là, bien palpables. Les deux personnages s’efforcent d’acquérir une majuscule et de porter les grandes questions du monde sur le plateau. Malheureusement, la dimension philosophique se révèle peu convaincante et finit par plomber la trame de la pièce et le jeu des comédiens, c'est-à-dire les meilleurs atouts du spectacle.

Une critique ce matin sur RTL dans "Laissez-vous tenter". A écouter ICI.

Merci Monique Younès ! Que du vrai !

Critique peu sympa sauf pour Bruno :

Citation :

Quelqu’un comme vous au Rond-Point, seulement pour Bénabar

Des débuts irréprochables pour le chanteur Bénabar sur les planches du théâtre du Rond-Point et on s’en réjouit mais, c’est dommage, « Quelqu’un comme vous » de Fabrice Roger-Lacan est une mauvaise pièce et malgré les beaux noms d’artistes comme Isabelle Nanty à la mise en scène et Jacques Weber en tête d’affiche, c’est un spectacle raté.

Alors qu’un homme important, décrit comme un foutu misanthrope réactionnaire, pense se trouver tranquille, loin de tout tracas, sur des kilomètres de plage déserte, voilà qu’en arrive un second, un jeune intrus qui ose étendre sa serviette de plage juste à côté de lui et commence à engager la conversation. Pas facile pour Isabelle Nanty de mettre en scène cette rencontre inopinée sur dunes de sable fin. Les roulements des vagues et les cris chantants des mouettes en bande-son paraissent finalement plus évocateurs que les imposants praticables aux formes géométriques qui servent de vilain décor. La première partie repose sur des enjeux aussi anodins qu’une espadrille rouge perdue ou volée, un téléphone portable qui ne passe pas par manque de réseau et une broutille de dispute parce que le jeune garçon demande à son comparse de lui enduire le dos de crème solaire, ce à quoi l’autre répond avec suffisance qu’il n’est pas homo ou un truc dans le genre. Classe! et même pas drôle. Après la pièce part dans une autre direction et bascule dans le thriller, il y est question de photos trouvées, d’un mystérieux enlèvement, d’un assassinat probable, mais le suspense ne prend pas non plus.

Face à un dialogue d’une banalité aussi affligeante, il y a deux possibilités pour des acteurs qui ont si peu à défendre. S’efforcer à croire à la situation et se montrer convaincants, ce que fait Bénabar, belle présence, très à l’aise en scène et juste dans le jeu, ou alors ne pas s’impliquer. C’est le cas de Jacques Weber, acteur que l’on sait pourtant capable d’une puissance de jeu, d’une finesse d’interprétation. Malheureusement il n’a jamais été aussi mauvais qu’ici, il donne l’impression de s’ennuyer ferme. L’emploi du vieil ours aigri, il le connait par cœur et en rajoute à loisir en grimaces et gesticulations pour amuser le public et combler vainement le vide.

Au-delà du coup réalisé par le théâtre du Rond-Point en plein dans la tendance des chanteurs qui font leurs débuts au théâtre, on peine à comprendre l’intérêt que représente le choix de programmer une telle pièce. On pouvait s’en passer.

Source : toutelaculture.com

Il y a un article, pour le moment pas accessible sur internet, dans le Libération du jour : http://www.liberation.fr/culture/01012324738-theatre-benabar-essuie-les-planches

J'ai vu la pièce hier soir alors c'est pour ça que je cherchais des critiques.. Je vais vous mettre mon avis dans le sujet qui convient

Oui merci Zanne, j'ai vu ça hier soir. Je vous mets l'article dans la journée.

zanne a écrit:

Il y a un article, pour le moment pas accessible sur internet, dans le Libération du jour : http://www.liberation.fr/culture/01012324738-theatre-benabar-essuie-les-planches

Il ne le sera jamais, les critiques sont réservées au abonnés ! Merci de nous le signaler en tout cas

En fait, pas grand chose dans l'article :

On peut entendre Bruno interviewé sur France Info ICI. Il y a parle assez longuement...

Je ne peux pas vous dire à quel moment on commence à l'entendre mais je vous mets une capture du lecteur pour vous indiquer l'emplacement du curseur au moment où le sujet du théâtre est abordé.

Reportage sur "Bénabar au théâtre" passé au JT de 13 h de France 2 à revoir ICI (dernier sujet avant l'invité des 5 dernières minutes).

J'aime beaucoup les 2 dernières interview sur france info et sur france2 merci Kiki !

Par contre, france info n'est pas tendre avec Raphaël...

Catherine a écrit:

J'aime beaucoup les 2 dernières interview sur france info et sur france2 merci Kiki !

Par contre, france info n'est pas tendre avec Raphaël...

Ouais là pas sympa le gars ; il exagère ! en plus il dit rien d'autre sur la pièce.
Ca doit être parce qu'il est pas content que Raphaël n'ait pas voulu de son itw

zanne a écrit:

Catherine a écrit:

J'aime beaucoup les 2 dernières interview sur france info et sur france2 merci Kiki !

Par contre, france info n'est pas tendre avec Raphaël...

Ouais là pas sympa le gars ; il exagère ! en plus il dit rien d'autre sur la pièce.
Ca doit être parce qu'il est pas content que Raphaël n'ait pas voulu de son itw

Oui, je me suis dit pareil

En plus, sa voix c'est aussi ce qui fait son charme à Raphael

Nathalie a écrit:

zanne a écrit:

Catherine a écrit:

J'aime beaucoup les 2 dernières interview sur france info et sur france2 merci Kiki !

Par contre, france info n'est pas tendre avec Raphaël...

Ouais là pas sympa le gars ; il exagère ! en plus il dit rien d'autre sur la pièce.
Ca doit être parce qu'il est pas content que Raphaël n'ait pas voulu de son itw

Oui, je me suis dit pareil

En plus, sa voix c'est aussi ce qui fait son charme à Raphael

Oh oui

kiki a écrit:

Reportage sur "Bénabar au théâtre" passé au JT de 13 h de France 2 à revoir ICI (dernier sujet avant l'invité des 5 dernières minutes).

La vidéo est LA.

J'aime beaucoup le voir jouer de la trompette

Encore un article paru sur METRO

Bénabar prend goût à la comédie



Le chanteur fait ses premiers pas au théâtre, à Paris, aux côtés de Jacques Weber. Confessions d’un touche-à-tout

Mercredi après-midi, au Théâtre du Rond-Point. Bénabar est presque d’humeur joviale. Pourtant, le chanteur n’est pas là pour rigoler, ni pour entonner un des tubes de son répertoire. Quelques heures plus tard, il sera sur scène aux côtés de Jacques Weber pour la pièce "Quelqu’un comme vous". Une nouvelle expérience qu’il prend très au sérieux, malgré les apparences.

“J’ai annulé tous mes autres projets pendant cette période et j'essaye de venir assez tôt pour prendre la température et éviter la confrontation avec le monde réel”, confie l’intéressé. Pour mieux appréhender sa nouvelle peau de comédien, Bénabar s’est même laissé pousser les cheveux. “Ça fait partie des petits détails qui me rassurent, commente-t-il, comme le fait de savoir mon texte sur le bout des doigts. Et ce n’était vraiment pas gagné d’avance, moi qui utilise un prompteur en concert !”

Cette première incursion sur les planches, Bénabar la doit surtout à son excellente prestation dans le film Incognito, sorti en 2009. C’est d’ailleurs sur ce tournage qu’il a rencontré Isabelle Nanty, qui met en scène le spectacle. “Je suis conscient de faire un boulot privilégié, mais c’était quand même troublant de tenir le premier rôle dans un film, assure le chanteur. Le fait de débuter dans ce métier me rend encore plus intransigeant avec moi-même.”

Et quand on évoque avec lui la mode actuelle des chanteurs qui brûlent les planches (Raphaël, Bruel, bientôt Johnny), Bénabar ne mâche pas ses mots : “N'importe qui peut monter sur scène, il faut juste être à la hauteur. Il faut juger sur le résultat, ou on risque le procès d'intention.” Et la suite ? “Je ne sortirai pas indemne d'une telle aventure, il pourrait même m’arriver d’écrire une chanson sur le théâtre.” La boucle serait bouclée.

Eh, pourquoi pas une chanson sur le théâtre ? Bonne idée ! Merci pour l'article.

"Quelqu’un comme vous" ou eux, Weber et Bénabar

Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !…

Jacques Weber est un sacré routier du spectacle vivant, et lui, c’est sûr, n’est pas un néophyte. Isabelle Nanty, elle, enchaîne les mises en scène avec réussite depuis 91, quant à Fabrice Roger-Lacan, l’auteur en est à sa quatrième pièce créée sur scène, après « Cravate club » (C.Berling/E.Baer), « Irrésistible » (V.Ledoyen/A.Elmaley), « Chien-chien » (E.Navarre/A.Taglioni).

Alors, quel serait donc ce nouveau maître qualifié par I.Nanty d’ «insolent avec une gueule d’ange» dans le dossier de presse du Rond-Point ?

Quel est ce jeune chanteur à succès qui, s’essayant à jouer sur les planches avec le texte d’un autre, face à un partenaire d’expérience, suscite l’immédiate présence de celui qui serait en terrain de prédilection ?

Connu sous le nom de «Bénabar», Bruno Nicolini est, assurément, une véritable révélation pour le théâtre.

D’emblée, de plain pied avec Jacques Weber en grand patron s’autorisant une parenthèse de farniente, le second endosse la panoplie d’un mafioso déguisé en touriste balnéaire.

Toutefois, sur cette plage de sable fin, déserte à perte de vue, tous deux en costume de ville et lunettes noires, contrastent avec la quiétude de ceux qui seraient venus en chercher satisfaction dans la solitude.

Pourquoi, en effet, dans cette immensité offerte, aller placer sa serviette de bain juste auprès de celle qui s’y trouve déjà ?

Sans gêne notoire ? Drague ostentatoire ? Provocation gratuite ? Ou autre version d’un sombre contrat sur la tête d’un personnage non identifié ?

Pour un Oui, pour un Non, tout pourrait basculer dans le tragique, si d’emblée les protagonistes ne semblaient baigner dans un état de grâce où, comme au jeu d’échecs, seul compterait d’apprécier la partie, plusieurs coups en avance sur l’adversaire.

C’est ainsi, qu’avec des manières distinguées à l’aune du savoir vivre, chacun des deux va tracer son territoire personnel d’où il pourra envoyer des messages codés à son partenaire de circonstances… pour le moins surréalistes.

Selon les règles psychanalytiques de l’association libre, l’auteur va répondre aux questions prosaïques par des interrogations métaphysiques que ses créatures dénommées « Quelqu’un » et « Quelqu’un d’autre » se disputeront jusqu’à plus soif… dans la vacuité de ce désert, ô combien emblématique.

A chacun d’y mettre le sens souhaité ou d’y trouver son héros.

Source : Agoravox

Ma-gni-fi-que !

Selon les règles psychanalytiques de l’association libre, l’auteur va répondre aux questions prosaïques par des interrogations métaphysiques que ses créatures dénommées « Quelqu’un » et « Quelqu’un d’autre » se disputeront jusqu’à plus soif… dans la vacuité de ce désert, ô combien emblématique. Que c'est beau !

mais c'est qu'elle cause bien l'Agnès !!!

En tout cas ces articles sont vraiment bien tournés...merci Kiki...et très jolie la photo de - je cite - "l'insolent avec une gueule d'ange"

Weber et Bénabar à la plage
12 mars 2011


Photos Giovanni Cittadini Cesi

Duo attendu, duo surprenant, deux personnalités différentes : le comédien rompu à la scène théâtrale et le chanteur populaire habitué à remplir tous les Zéniths de France, Jacques Weber et Bénabar sont réunis dans la nouvelle pièce de Fabrice Roger-Lacan, « Quelqu’un comme vous ». Isabelle Nanty a eu cette riche idée de faire se rencontrer ces deux personnages. Bénabar a connu Isabelle Nanty sur le tournage du film d’Eric Lavaine, « Incognito ». Il interprétait un peu son propre rôle, celui d’un chanteur adulé qui cache à son meilleur ami sa popularité. Ici il endosse le rôle d’un type ambigu, tueur à gages. Un vrai rôle de composition, et il est vraiment convaincant et juste, et n’a pas rougir de la comparaison avec son ainé, le talentueux Jacques Weber. Le duo fonctionne bien.


Jacques Weber et Bénabar - Photo Giovanni Cittadini Cesi

La pièce joue sur les ambigüités des situations. Deux hommes seuls se retrouvent sur une plage déserte. Il y a quelqu’un – Jacques Weber qui est venu chercher la solitude. Et soudain arrive quelqu’un d’autre – Bénabar. Pourquoi lui, pourquoi à cet endroit, alors que la plage est déserte et qu’elle mesure trois kilomètres ? Une mine d’or pour une situation théâtrale. Sauf que la pièce a beaucoup de mal à s’installer. Les premiers échanges de cette rencontre inopinée tentent de nous diriger vers l’orientation sexuelle du personnage joué par Bénabar. Il demande à l’autre de lui enduire le dos de crème solaire. S’en suivent des dialogues sans grande originalité, sur la différence, la tolérance. Et puis l’action bascule à la toute fin du spectacle lorsque l’on comprend les raisons qui ont poussé Bénabar à se rapprocher de l’autre. Il doit exécuter un contrat, le tuer. La pièce devient dès lors plus concrète et charpentée, malheureusement elle s’arrête lorsqu’elle devient intéressante.

Source : sceneweb.fr

Si c'est vraiment la "révélation" finale, il faudrait peut-être mettre la fin en spoiler, non ? A part qu'on a lu ça 100 fois, mais je pensais que c'était une des fausses pistes comme l'homosexualité, là c'est quand même beaucoup plus précis...

Non non Laurence, ce n'est pas la chute...

OK, ouf ! Je sais que les journalistes ne sont pas toujours très scrupuleux en ce qui concerne les spoilers...