Voilà, back from Lyon !
D'abord, petit teaser : je viens d'envoyer une vidéo sur Dailymotion, elle devrait être disponible en fin de soirée. J'écris "devrait" parce que je me méfie, j'ai eu assez de coupures intempestives pour ça... En attendant, ch'tit CR :
Nathalie et moi on s'est retrouvées en gare de Genève, et on est parties pour Lyon, où on est arrivées sans encombres. Ça paraît normal, mais vous verrez que quand je suis dans un train, ce n'est pas si évident !
Suite au prochain épisode...
Après une marche un peu forcée et revigorante par moins 40°C dans le blizzard, on a mangé rapidement, puis on est allées à la Bourse du Travail. Là on s'est séparées : comme on n'avait pas pris les places en même temps j'étais au 1er rang et Nathalie au balcon. Avant le début du concert j'ai fait la connaissance de Cecilia, qui était au 2ème rang. On s'est exhibées de longues minutes adossées au bord de la scène dans l'espoir qu'Agnès et Catherine nous verraient et nous feraient signe, mais sans succès. Après j'ai appris par Agnès que pendant tout ce temps elles nous ont fait de grands signes désespérés que nous n'avons pas vus (les balcons étaient un peu dans la pénombre), mais qui ont attiré l'attention des gens assis autour d'elles, comme ça on a eu l'air bête toutes les quatre, c'est plus équitable. Finalement on s'est localisées par SMS, j'aurais pu y penser plus tôt...
Juste pour me faire mentir par rapport à un de mes posts précédents, j'ai beaucoup aimé la première partie cette fois. Elle s'appelle Emilie Gassin, elle fait du pop-folk d'après des gens qui s'y connaissent mieux que moi, et elle chante seule en s'accompagnant à la guitare. Elle chante bien (belle voix, excellent rythme), elle est très sympathique et drôle, je n'ai pas vu le temps passer pour une fois !
Après l'entracte, arrivée de Bénabar. Gros serrement de coeur pour moi qui ne l'avais plus vu depuis début juillet 2012, à l'insu de mon plein gré !
La set-list du concert est la même que celle d'Onet, mais avec
Porcelaine à la place de
Paresseuse, et ce n'est pas moi qui m'en plaindrai : la 2ème a été longtemps une des rares de Bénabar que je n'aimais pas du tout, et la première est dans mon Top 5 !
Je dois dire qu'au début ça m'a fait un peu bizarre ce côté pépère, par rapport aux éditions précédentes : passer de la fosse gesticulante devant un chanteur et des musiciens bondissants et survoltés, à un public et des artistes assis, ça donne un léger coup de vieux général !
Sans compter que l'Artiste pousse le vice jusqu'à "niquer l'ambiance" quand elle commence à s'échauffer (vous comprendrez sur place !
). Bref, au début j'étais mitigée, mais c'était aussi beaucoup pour des raisons personnelles : comme le craignait Cecilia plus tôt, ma sciatique a très mal résisté à la "qualité" des sièges, et je dois dire que jusqu'au Dîner ça a été plus proche de la séance de torture que de la partie de plaisir.
Au moment où j'envisageais sérieusement de quitter le concert à cause de la douleur, il a chanté
Le dîner, et spontanément les bénabarges se sont levées et ont commencé à avancer vers la scène. Ravie de cette occasion, j'ai fait pareil, en pensant me rasseoir à la fin de la chanson. Ben non ! A partir de là le concert est redevenu "classique" - si on peut dire - càd avec une fosse debout au bord de la scène !
Je suis souvent la première à râler contre les concerts debout, le côté crevant etc., mais je dois dire que j'ai eu presque l'impression que le concert démarrait vraiment à ce moment-là. Y a rien à faire, c'est pô la même ambiance !
En plus la station debout m'a immédiatement soulagée, j'ai donc pu profiter enfin du spectacle jusqu'à la fin.
Comme souvent il a mis tout le meilleur dans la 2ème partie, càd surtout
Majorette (en toute objectivité !
), mais aussi
Porcelaine, et les inédites qui sont excellentes, je trouve. C'est devenu de plus en plus dynamique d'ailleurs, on sent que lui-même a besoin de se défouler physiquement. L'humour est très présent aussi, j'ai trouvé les gags excellents. Bien sûr je n'en dirai pas plus... mais il y en aura un peu dans une des vidéos que je vais envoyer ces prochains jours, inclus dans une chanson où je n'attendais pas spécialement des gags inédits !
Le concert a été un triomphe, dans une salle surchauffée (je parle toujours de l'ambiance, hein !). J'ai hâte de voir les articles de presse, d'autant plus que nos amis les pros ont l'air mieux disposés à son égard cette année...
Après le spectacle on a attendu un certain temps dehors (trop étant données les conditions climatiques, mais pas trop longtemps avec un peu d'objectivité), et il est venu signer des autographes et faire des photos.
Aujourd'hui Nathalie et moi on est rentrées dans nos pénates séparément, parce qu'elle avait envie de se balader un peu à Lyon, et moi je voulais ménager mon dos qui en avait assez supporté pour le week-end. Elle a bien fait, deux trajets avec moi en déplacement c'est vraiment trop de risques de recevoir une tuile...
Je vous explique, bien que ce soit HS par rapport au topic (attention, la suite de ce texte n'a aucun rapport avec Bénabar) :
Je devais faire Lyon - Genève avec un changement à Bellegarde, pour lequel j'avais un délai de 8 minutes sur le papier. Je n'aime pas trop les correspondances, j'ai toujours peur que le premier train ait du retard et de louper le 2ème. Et on a quitté Lyon avec une dizaine de minutes de retard... Cool, me dis-je, à partir de là 3 possibilités : ils rattrapent le retard et on a les 8 minutes pour changer, on arrive en retard et on loupe la correspondance, ou le 2ème train nous attend et on arrive juste avec 10 minutes de retard à Genève... A mon grand plaisir, c'est le dernier scénario qui s'est passé : le 2ème train nous attendait sagement, et 10 minutes après l'heure prévue on nous annonce l'arrivée à Genève. Effectivement, je reconnais bien les immeubles au bord de la voie, on est à l'entrée de la gare. Ouaaiiiiis !
Et à l'entrée de la gare, donc, le train s'arrête. Grognement général dans mon wagon, c'était trop beau, fallait bien qu'il y ait un contretemps... On patiente quand même, une dame près de moi suggère qu'à cause du retard imprévu plusieurs trains sont arrivés en même temps, et qu'on est en attente, ça va durer quelques minutes. Puis le silence se fait dans le train, pas seulement au niveau des passagers : ils ont coupé les moteurs. Oh, c'est mauvais signe, ça ! 10 minutes après, la voix off nous dit qu'il y a une panne, qu'il faut patienter et ne surtout pas sortir sur les voies. Effectivement ça ne donne pas envie : à cette hauteur il y a 8 ou 10 voies, pas de quai, c'est un coup à se faire happer par un train qui fonctionne, lui...
Au bout d'un quart d'heure environ, on nous dit que "les secours" vont arriver !
Je vous rappelle qu'on est quasiment arrivés, à pieds on y serait en 4 minutes !
Il y a eu plusieurs annonces du type "les secours s'organisent", comme si on était sur le Titanic !
Finalement ils nous ont poussés ou tractés, je ne sais pas, jusqu'à l'arrivée officielle qui se trouvait à environ 100 mètres ! Et le quai commençait à peut-être 50 m de l'endroit où nous sommes restés bloqués... plus d'une heure en tout, sans compter les 10 minutes de retard d'origine ! Je ne vous dis pas la tête des passagers qui avaient une correspondance... En guise de compensation, on a eu droit à un bon CFF (la SNCF suisse) de 5.- suisses, soit environ 4 euros... De quoi aller de la gare à l'aéroport de Genève !
Bon, super séjour en tout cas, qui me donne d'autant plus envie de faire la version longue à Paris dans un mois !