Retour de Musilac !
Je n'ai pas grand chose à raconter concernant Bruno, cette fois-ci, mais ne dérogeons pas aux bonnes traditions !
Je suis arrivée assez tard sur le site du festival, à au moins 17h30 (le concert de Bénabar commençait à 19h20) : d'abord je n'ai pas tout à fait la patience de Clem, Laurène et quelques autres
, et en plus avec mes problèmes de dos je voulais économiser mes vertèbres au maximum.
J'ai retrouvé Nathalie à l'entrée (qui y était depuis un bon moment), et nous nous sommes dirigées vers les scènes. Nous avons été retardées par un petit malentendu : j'avais récupéré aux caisses une invitation, et j'étais persuadée que le pass était "inclus", que c'était une sorte de package ! Sur la suggestion de Nathalie je me suis quand même renseignée à l'accueil, et j'ai provoqué involontairement un beau b***** parmi les gens de la réception, particulièrement sympas et serviables : au bout d'un moment l'intégralité de l'équipe s'occupait de mon "cas", pour savoir si j'avais droit ou non au backstage avec ce billet ! Le seul problème c'est que ça a duré longtemps, une bonne demi-heure à mon avis, pendant laquelle les gens arrivaient en masse et se dirigeaient eux aussi vers les scènes. Finalement j'ai eu la "confirmation" de ce que craignais : pas de pass, et donc pas de rencontre du tout, parce que ces grands festivals sont de vraies forteresses pour les artistes ! Là je dois dire que j'ai été très déçue, parce que pour une fois je partais dans l'idée que la rencontre post concert allait de soi, alors que d'habitude c'est plus un bonus (peu importe pour moi que ce soit un after ou une attente à la sortie des artistes suivie d'une visite de Bruno). En plus je voulais lui demander s'il était prévu qu'il passe à Genève ou Lausanne l'année prochaine, j'en peux plus il faut que je sache !
Donc on est arrivées vers la scène de droite (où devait passer Bruno) même pas une heure avant le début du concert, autant dire qu'on a été agréablement surprises d'accéder au... 2ème rang ! Bon, ne rêvons pas : tout à droite, juste en face des baffles ! Sur la scène de gauche se produisait Dionysos, et comment dire ? Les deux boules Quiès qu'on nous avait données à l'entrée n'étaient pas suffisantes pour supporter
ça, surtout quand il y avait de la batterie, c'est-à-dire à peu près tout le temps ! Un cauchemar, qui m'a rappelé une expérience similaire en 2009, toujours en attendant Bruno, avec Keziah Jones et les Pretenders. Je n'arriverais même pas à vous dire si la musique de Dionysos me plaît ou non, pour moi à ce volume n'importe quel musicien ne produit qu'un mélange de bruits et de vibrations... Par contre, j'ai appris (grâce à Nathalie) que le chanteur était Mathias Malzieu, qui est aussi romancier et dont j'ai beaucoup aimé le seul roman que j'ai lu de lui :
La mécanique du coeur, un régal ! A priori, j'aime mieux sa production littéraire que musicale, mais je vais faire quelques recherches sur Youtube pour être sûre...
L'énorme intérêt de cette alternance de scènes côte à côte, c'est que dès la fin d'un concert sur une scène, le suivant peut commencer sur l'autre scène (vous suivez toujours ?
). Celui de Bénabar a commencé à l'heure, il n'y a pas eu la demi-heure interminable de rigueur entre sa première partie et lui, à tel point que j'ai quasiment loupé son entrée sur scène, je n'ai pas bien vu comment il y est entré ! Le concert a été très bon, comme d'habitude, mais pour moi un peu frustrant quand même : il était court (moins d'une heure et demie en tout cas), c'était la "version light" des festivals, ce qui implique plusieurs choses un peu gênantes pour la bénabarge aguerrie :
- C'est plus court, donc moins de chansons
- Il n'y a plus que les tubes (singles en principe)
- Il n'y a plus que les chansons très rythmées qui-mettent-une-ambiance-de-ouf
Comme chanson douce il n'y a eu que
Je suis de celles, même pas
La berceuse ! Je crois que c'est la première fois que je vois un concert de lui sans cette chanson ! Autrement, il a commencé par
L'agneau, comme à La Rochelle apparemment, mais ni
Moins vite, ni
La phrase qu'on n'a pas dite, ni
Politiquement correct, et surtout, pas
Après de près, que j'étais persuadée de découvrir sur scène ! Ne parlons même pas du
115, de
A poings fermés, etc. Mais bien sûr,
Le dîner, L'effet papillon, Y a une fille, Maritie et Gilbert Carpentier, Dis-lui oui. J'adore la plupart d'entre elles, mais on les a entendues tellement souvent entre les disques, la radio et les concerts qu'elles passent un peu "comme ça", contrairement à certaines qu'on redécouvre sur scène comme
Le 115, par ex. En même temps, j'imagine bien que pour le public de Musilac une chanson comme
Monsieur René, par exemple, serait presque insupportable ! Mais moi j'aimerais tellement qu'il la rechante ! D'ailleurs en 2009 il s'était fait huer au début de
La berceuse (et pas pour rire, cette fois), sans doute parce qu'elle était trop lente pour ces messieurs-dames, c'est peut-être pour ça qu'il ne l'a pas chantée cette fois-ci...
Perso je n'étais pas super en forme à cause de mon dos, c'est peut-être en partie pour ça, mais j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas beaucoup d'ambiance. Il faut dire que le programme de la journée était plutôt rock, et je suppose que beaucoup de spectateurs, notamment des premiers rangs, étaient là pour être bien placés pour les concerts suivants. On voit ça tout de suite au fait que les gens ne chantent pas en même temps que lui, n'anticipent pas les gags habituels, etc. En même temps je dois préciser que j'ai gardé les boules Quiès pendant une bonne partie du concert, parce que même pour lui le son était encore beaucoup trop fort. Du coup je ne m'entendais pas taper dans les mains quand j'applaudissais, ça fait un peu bizarre...
Voilà, après le concert Nathalie et moi on a bu et mangé un peu, puis on s'est séparées : elle voulait voir le concert de Jean-Louis Aubert, moi je n'avais pas le courage d'attendre (j'ai oublié de préciser qu'il pleuvait !), j'ai quitté le festival vers 22h00, comme une p'tite vieille !
En même temps, je remets ça la semaine prochaine au Paléo, jeudi (pour Sting) et samedi (re-Bénabar), le but est d'arriver au bout de ce mini-marathon, d'autant que le concert de Bénabar sera peut-être mon dernier en 2012 ! A moins que je craque, bien sûr, mais connaissant ma force de caractère il n'y a aucune risque... Enfin, assez peu...