Concert Alexandre Tharaud avec Bénabar - novembre 2013

Bien rentrée ...

Kiki vous a transmis les titres interprétés par Bruno (Merci !). J'ajoute seulement que "le coq et la pendule" de Nougaro - je crois - a également fait l'objet d'un duo avec Nathalie Dessay.

J'ai pris un petit acompte de sommeil pendant un loooong morceau classique, mais il faut que j'aille dormir ... Je vous en dirai plus demain.

kiki a écrit:

Moi j'aime bien la musique classique. J'aurais vraiment aimé y aller pour tout écouter .

Idem ... c'est un concert qui m'aurait vraiment plu ...
vivement le compte rendu alors

Pour quelques images du salut final, suivez ce lien.

Merci pour l'aperçu de soirée Agnès et merci pour le suivi Kiki !

Le concert a-t-il bien duré 5 H ???

Une photo en attendant quelques autres.

Très belle ! Merci

Finalement je n'ai pas regretté ! 3 heures 1/2 de concert seulement et pas 5 ... De 20h30 à minuit.

Bien qu'ayant réservé la veille, nous n'étions pas si mal que ça, au 3ème rang de balcon, sur la droite et on plongeait directement sur la scène. De plus la salle est très en pente, donc personne ne gène personne.

Première moitié classique mais du classique "gai", des "4 mains" ou "6 mains" au piano, avec de jeunes pianistes qui bondissaient sur le clavier, se faisaient des blagues entre eux, faisaient voler les partitions au lieu de tourner les pages, mais jouaient remarquablement bien. Même le ténor a fait ses vocalises en mode comique ! Mon attention a quand même un peu faibli durant un morceau interminable d'un concerto de je-ne-sais-plus-qui ...

La deuxième partie était donc consacrée à la chanson française avec pour fil conducteur Barbara. Tout le monde a plus ou moins chanté une de ses chansons.

Les artistes prévus étaient bien présents (Albin de la Simone, Dominique A, Juliette, Pierre Lapointe, Alain Chamfort et Bénabar), les surprises annoncées étant Nathalie Dessay et Jean-Louis Aubert.

L'ambiance était conviviale, mais on ressentait quand même la différence avec le public des concerts ou festivals. Pas de "standing ovation", des applaudissements modérés. Et une chose que j'ai découverte hier soir : Nathalie Dessay a annoncé qu'elle allait interpréter 3 pièces de ... (je ne sais plus qui) Elle a donc chanté ses trois "pièces" l'une après l'autre, avec un bref temps de pause entre chaque, où personne n'a applaudi. Les gens ont tapé dans les mains seulement à l'issue des 3 morceaux ... Ce doit être une tradition du classique, que je ne connaissais pas. Vous imaginez si, dans un concert de Bénabar, on doit attendre la fin des 24 chansons avant de se manifester ???

Je souligne et insiste : Alexandre Tharaud est d'un dynamisme incroyable !

Dans cette deuxième partie Alexandre Tharaud a appelé les artistes l'un après l'autre, pour venir sur scène interpréter un duo ou un solo. Barbara a été largement interprétée, avec des chansons peu connues (de moi en tous cas). "Le mal de vivre"/Pierre Lapointe, "Cet enfant-là"/Dominique A., "Poème vivant"/J-L Aubert et bien sûr le classique "Dis quand reviendras-tu"/Bruno.
Certains ont également chanté une chanson personnelle ou plusieurs reprises. Je ne vous fais pas la liste en espérant qu'un jour l'audio ou la vidéo apparaisse quelque part.
Il est possible également que le programme soit mis soit mis en ligne sur le site de la Cité de la Musique (ICI). Il y en avait bien quelques uns çà et là, mais pas assez pour tout le monde, alors ils ont promis de se rattraper sur le site.

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A la sortie Gilles et moi avons attendu Bruno 3/4 d'heure environ.
On a vu sortir pas mal d'artistes, puis Bruno qui s'est inquiété de savoir si on n'avait pas trop froid ... Ben si, on était congelés !
Seulement une dizaine de personnes l'attendaient, donc pas de cohue et un peu de temps pour chacun ♥...
Nous sommes ensuite partis dans la même direction, lui vers son taxi, nous vers notre voiture garée juste à côté ... Papotages au bord du trottoir et bye bye !

Voilà, voilà !
Bonne lecture si allez jusqu'en bas !

C'est toujours un grand plaisir de te lire . Merci !

Une photo (beaucoup moins belle que celles d'Agnès ) twittée par A. Tharaud

Merci beaucoup pour ce CR ! Toujours un plaisir les anecdotes du genre "Bruno s'est inquiété qu'on ait froid", plus parlant que beaucoup d'interviews officielles !

Merci Agnès pour ton resume, ah bavardage sur le trottoir ça devait être sympa !!!! Comme ce genre de soirée me manque !!!

Carrément !
Merci Agnès ! Tu as beaucoup de chance !

Mes photos ICI.

Une critique d'un professionnel de la musique. Si vous la lisez vous aurez une idée des œuvres classiques interprétées, que je n'ai pas su vous rapporter !
C'est un peu compact mais reflète très bien la soirée !


Les univers d’Alexandre Tharaud, par Jean-Baptiste de La Taille, pour le site ResMusica

Son succès en agace plus d’un, ce besoin de l’interprète de se raconter (dans les médias, au cinéma, au disque, en livre et sur scène) peut irriter, mais force est de constater l’habileté, le talent d’Alexandre Tharaud à créer des passerelles entre les répertoires, à se faire rencontrer les publics, dans une démarche qui semble sincère.

Le pianiste l’illustrait une nouvelle fois en clôture d’un « Domaine privé », une série de concerts, spectacles que lui offraient la Cité de la Musique et la Salle Pleyel en ce mois de novembre, avec un « bœuf » surprise (et fleuve…) concocté par ses propres soins. Ce genre de soirée peut facilement tourner à l’exercice de style, avec son lot d’invités surprises, de programmes décalés, de rencontres plus ou moins factices mais tel ne fut pas le cas, le pianiste évoquant au micro son rapport depuis l’enfance à la musique, à l’instrument, aux répertoires et présentant les artistes sollicités, aussi bien des collègues du « classique » (Racha Arodaky, Frédéric Vaysse-Knitter, Emmanuel Strosser, François Salque…) que des personnes venant du jazz (Baptiste Trotignon) et de la chanson (Juliette, Alain Chamfort, Bénabar, Dominique A, Albin de la Simone…) avec lesquels il a étudié et/ou déjà collaboré.

La première partie, classique, permettait d’apprécier des œuvres inhabituelles et souvent amusantes, interprétées malheureusement parfois de manière caricaturale et approximative : l’ouverture de Guillaume Tell de Rossini transcrite par Czerny pour piano à six mains, Libertango d’Astor Piazzolla dans une version pour piano à quatre mains de Kyoko Yamamoto. La fin de cette première partie, beaucoup mieux réalisée à notre goût, donnait l’occasion de découvrir des extraits de la Symphonie n°3 « avec orgue » de Saint-Saëns dans une transcription pour deux pianos et huit mains que l’on doit à Léon Roques (1839-1923), ainsi que l’inévitable Galop-Marche d’Albert Lavignac pour piano à huit mains. Outre des pianistes classiques, Alexandre Tharaud avait convié le jazzman Baptiste Trotignon, ici génial improvisateur sur la Gavotte et doubles de Rameau (en alternance avec l’original sous les doigts de Tharaud), Jean Delesclsue impayable dans un poème de Jacques Rebotier (Je préfère les fleurs), Boléro (Pierre Dac et Francis Blanche d’après Ravel) ou Le Trou de mon quai, chanson grivoise du début du XXe siècle. Invitée surprise, Natalie Dessay offrait, de manière trop sophistiquée à notre goût, trois mélodies de Poulenc, la soprano revenant en deuxième partie de soirée en duo avec Bénabar dans Puisque vous partez en voyage de Mireille et Jean Nohain. File rouge de cette deuxième partie de concert, cette fois amplifiée, avec guitares, batterie…, la mémoire de quelques figures de la chanson française chères à Alexandre Tharaud, en particulier Barbara, reprise par Pierre Lapointe, Dominique A, Bénabar et, surprise, Jean-Louis Aubert. Ces artistes se produisaient également dans leur propre répertoire qui marque plus de notre point de vue par ses textes que par ses musiques. Une mention particulière néanmoins pour Juliette, toujours désopilante à la fois scéniquement et par ses chansons, ici dans un pastiche de tango argentin et dans une reprise de Félicie aussi.

Une soirée se révélant une beau panorama des univers musicaux d’Alexandre Tharaud qui permettait notamment d’apprécier, outre ses qualités de pianiste, ses talents de conteur, de passeur, d’accompagnateur et d’improvisateur, autant d’aspects que l’on déplore trop souvent chez les interprètes classiques, du moins en public.

Oh, le boléro selon Pierre Dac et Francis Blanche, j'adoooooore ! Le titre de la chanson c'est Le parti d'en rire, vidéo ICI ! J'espère que ça marchera chez vous, perso j'ai un problème avec les vidéos streaming je ne vois plus rien !

Oui, Laurence, le lien est bon et la vidéo excellente !!! Merci.

J'adore leur programme, entre autres : "Réconcilier les œufs brouillés"  Ce Pierre Dac, c'est une de mes idoles ! J'ai dû lire 50000 fois un exemplaire de L'os à Moelle qui appartenait à mes parents avant que je le leur pique, je le lisais déjà quand j'étais toute petite (je ne devais pas y comprendre grand chose, mais ça me faisait bien rire quand même). Je l'ai vraiment découvert et apprécié dès l'adolescence, et depuis je suis toujours une fan !

Pardon à Natalie Dessay dont j'ai mal orthographié le prénom ...

Pour les plus curieuses, le programme détaillé est maintenant en ligne LA.

Merci Agnès, je confirme ... j'aurais aimé assister à ce concert ...

Comme je regrette aujourd'hui d'avoir à peine regardé/écouté Albin de la Simone lors de cette soirée. Je l'ai découvert avant-hier soir lors des Victoires de la Musique et j'aime vraiment !

Quelquefois il nous faut plusieurs écoutes pour apprécier pleinement une chanson ou un artiste...