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 Articles portant sur "Les bénéfices du doute"

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Laurence
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Agnès




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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMar 27 Déc - 21:29

Mouais, un peu sévère quand même !
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kiki
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMer 28 Déc - 11:48

LESOIR.BE - 28 12 11

Bénabar est un homme correct

mercredi 28 décembre 2011, 11:22
THIERRY COLJON

Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Lesoir10
Bruno a des choses à dire et comme il les dit bien ! © DR

ENTRETIEN

Bénabar a profité de son passage à Make A Wish, à Forest National, pour parler de son nouvel album, Les bénéfices du doute, qui nous a plus convaincu par l’excellence des textes que l’originalité des mélodies.

Il se fait que Bruno a des choses à dire et qu’il les dit bien.

Une discussion qui ne se refuse donc pas.

La publication de « Travaux publics », l’intégrale de tes textes, n’a pas de quoi étonner ceux qui restent convaincus que Bénabar, c’est d’abord un auteur…

Déjà que je ne me considère pas comme un très bon auteur mais alors certainement pas un bon compositeur. C’est vrai que je commence toujours par les textes. C’est ma façon de travailler. Ce sont les textes, avant la musique, qui m’ont amené à la chanson. Je suis un musicien de fait, parce que j’en fais sur scène mais je me considère plus comme un auteur qui fait un peu du spectacle.

Sur ce disque, plus que jamais, on se rend compte que la priorité va aux textes…

Oui, tout à fait. Après, le travail consiste à trouver une musique qui correspond, qui soit un peu contradictoire, pour ne pas aller dans le pathos ou être redondant par rapport au texte. Sur ce disque, on a essayé de faire des musiques très directes.

Les textes, c’est vrai, au contraire de la musique, sont loin d’être joyeux…

Je voulais faire attention à ne pas me complaire dans cette posture du chanteur romantique, tourmenté.

C’est vrai que tu cultives une image de normalité…

Je sais que je ne suis pas normal dans la mesure où j’ai une vie privilégiée, confortable, je suis connu… Mais j’essaie d’avoir du recul et de ne pas me prendre au sérieux en tant que chanteur. Ce qui ne m’empêche pas d’écrire sur tout ce qui me touche. Je ne suis qu’un chanteur de variété française et ce ne sont que des chansons.

A l’image de tes chansons qui parlent de la vie des gens, tu cherches à ressembler à Monsieur Tout-le-monde…

D’avoir une image publique est quelque chose de très troublant. Il faut y faire attention mais si tu contrôles trop ton image, tu y passes plus de temps que d’écrire des chansons. Quand mes chansons passent à la radio, je m’invite dans la vie des gens. Ça peut les énerver, ils n’ont peut-être pas envie de m’entendre. J’essaie d’être le plus honnête possible par rapport à ça.

Venons-en à « Politiquement correct », première chanson de l’album, qui fait débat. Chanson coup de gueule…

Un peu polémique, oui. Même que je trouve ça suspect. Certains ricanent alors qu’elle est claire, sans ambiguïté. J’y dis des choses qui me semblent évidentes. C’est un chanteur qui regarde la télévision et qui se dit : ça va, quoi, les bons sentiments ne sont pas si mauvais. De partager ces valeurs de base de tout humaniste qui se respecte (l’antiracisme, l’antisémitisme, l’homophobie…), ça devient presque politiquement pas correct. C’est ça qui m’a troublé dans la polémique. Ce n’est pourtant ni de gauche ni de droite. Je ne comprends pas ce qu’on me reproche à vrai dire.

Ce qui t’a heurté à la télévision, ce sont les idées véhiculées par Eric Zemmour ?

Notamment, oui. Ce n’est pas une attaque dirigée contre lui mais plutôt un courant de pensée dont il fait partie. Un discours habile, cultivé, intelligent qui, sous le couvert de lutter contre le politiquement correct, ne défend plus des valeurs essentielles et ne condamne même plus les atteintes qui leur sont portées. Moi qui suis proche de SOS Racisme, j’ai entendu que la petite main jaune (Touche pas à mon pote), c’est démodé, très années 80. Des trucs comme ça. Le racisme existe encore, non ? C’est réel partout dans le monde. Pour moi, ce n’est pas facultatif de rappeler certaines valeurs dans la société d’aujourd’hui. En période préélectorale, dire qu’on n’a pas peur des mosquées et des minarets, ce n’est pas facultatif. Récemment, dans la rue, un Algérien d’une cinquantaine d’années m’a parlé de ma chanson la larme à l’œil.

Aux dernières élections présidentielles, tu t’étais mobilisé pour Ségolène Royal. Le regrettes-tu et qu’en est-il pour 2012 ?

Je ne le referais pas car ce n’est en fait pas mon rôle. La dernière fois, j’étais allé très naturellement chanter au stade Charlety et je ne le regrette pas. C’était une grosse fête. J’avais jamais été à un meeting de ma vie. Maintenant, je suis plus vieux, j’ai l’impression que les choses sont plus compliquées. Ce serait intervenir dans un débat en le polluant. J’aime la politique et j’accepte d’en parler quand on me pose la question mais ce n’est pas le rôle du chanteur. Les gens n’ont pas besoin de ça. Je me considère comme un homme de gauche, pas un chanteur de gauche. Je ne suis pas là pour emmerder les gens avec mes opinions. Par contre, je ne cultive pas la langue de bois, je n’ai pas honte de mes opinions.

La chanson « L’agneau » parle de ceux qui suivent le mouvement et se contentent de répéter ce qu’ils ont entendu…

Je suis frappé de voir à quel point la mode s’est emparée des opinions. Voter Besancenot a été très à la mode à un moment en France. Plus maintenant. Ce sont ceux qui votent Besancenot en janvier qui sont végétariens en juillet, puis écolos… Et qui, au final, se font un peu dévorer. C’est le dernier qui a parlé qui a raison, c’est le séducteur qui l’emporte. C’est très criant à la télé : ce qui compte, c’est plus la façon dont on le dit que ce qu’on dit. Mais j’ai de la tendresse pour cet agneau. J’en fais aussi partie : j’ai un iPhone, etc. On se laisse faire plus par paresse que par bêtise.

« La phrase qu’on n’a pas dite », ce serait la repartie qu’on regretterait de n’avoir pas eue au lendemain d’une émission de télévision ?

Là, t’as tout compris. C’est exactement ça. On ne peut plus revenir en arrière, on s’est mal fait comprendre, on est passé à côté… Moi, ça m’arrive souvent. Avoir le bon mot, avec un sourire, c’est tout un métier.

D’où « Les bénéfices du doute » : c’est l’âge ou les expériences au cinéma et au théâtre qui ont fait que ce disque a été fait un peu différemment, de façon plus détendue, plus simple dans le message…

Il y avait cette envie, oui, de ne pas me répéter. C’est déjà le sixième disque. Tu commences à avoir un « style », ce qui peut être une facilité. Il faut faire gaffe à ne pas se répéter, à ne pas entrer dans de l’autoparodie.

La plus belle chanson du disque, c’est « Les mirabelles » qui parle de ton amitié pour l’acteur Jocelyn Quivrin, mort en 2009 d’un accident de la route, peu de temps après le film « Incognito » que vous aviez fait ensemble…

Jocelyn Quivrin était quelqu’un de très lumineux. On commençait à se découvrir après le tournage. Ce qui m’a troublé, au-delà de la tragédie, et là je pense à ses proches, c’est le fait que j’imaginais qu’il serait un nouveau Noiret. J’étais aussi certain qu’on se verrait souvent pour faire des trucs ensemble. C’était le début d’une belle amitié. C’est comme si on rayait plein de rendez-vous sur trente ans. C’est un sentiment bizarre.

Pas de projet cinéma en ce moment ?

J’ai deux, trois projets qui avancent pas mal. Je coécris. A priori, c’est dans l’idée de jouer dedans aussi mais au cinéma, on ne sait jamais quand ni comment ça se passe. C’est compliqué…

Es-tu quelqu’un d’anxieux ? Tu es tout de même le seul jeune chanteur, auteur de ses textes, qui a un prompteur à ses pieds sur scène, de peur de les oublier…

Anxieux, oui, mais de moins en moins. Le prompteur, ça provient du trac. C’est une mauvaise habitude. Je souffrais, j’avais des bouts de textes partout. C’est édifiant : je me disais que sans prompteur, j’allais me tromper. Du coup, je le garde. Alors qu’au théâtre, où ce n’était pas mon texte, ça s’est bien passé. Faut dire que je l’avais appris un an à l’avance.
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMer 28 Déc - 14:13

Sympathique ! Merci.
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeJeu 29 Déc - 9:07

Lalibre.be - 29 12 11

Bénabar, homme de spectacle

Sophie Lebrun
Mis en ligne le 29/12/2011

Fort de ses expériences cinématographiques et théâtrales, l’artiste revient à la chanson avec “Les Bénéfices du doute”. Il sera à Forest en mars prochain.

Gros plan, regard déterminé, sourire en coin : vous allez voir ce que vous allez voir, semble dire Bénabar sur la pochette de son nouvel album, "Les Bénéfices du doute". Certes, le sixième opus studio de ce très populaire chanteur démarre sur un coup de gueule, ( "Je risque de te paraître/politiquement correct/mais moi je t’emmerde" ), qui trouve une sorte de prolongement dans "L’Agneau" - le mec qui aime "les vérités sur cintre, le prêt-à-penser, [ ] voudrait tant être à la mode qu’il s’épuise à courir derrière" . Mais globalement, on ne peut pas dire que cet album crée la surprise : Bruno Nicolini, alias Bénabar, trouve matière à chansons dans les petits événements du quotidien, use d’un langage direct, joue la proximité avec le (large) public. Son inventaire des "râteaux" (après tout, "on a tous essuyé des refus" ) est assez drôle, et les confidences d’un quadra entre deux eaux ("Alors, c’est ça ma vie !") et d’un alcoolique ("Après de près") plutôt touchantes ; mais "Quelle histoire !" sonne (comme la rumeur dont elle parle) creux, et "Moins vite", sur les gosses qui grandissent, un peu gentille(tte). Plus novateur est l’habillage musical : sous la houlette de Jean-Louis Piérot (ex-Valentins), les textes se drapent de guitares, piano bastringue, harmonica, chœurs et, en guise de fil conducteur, banjo. Le spectacle, lui, ne devrait pas être du même tonneau, comme il l’explique dans ces colonnes. Et là, de fait, on va peut-être bien voir ce qu’on va voir , car Bénabar est, cela ne fait pas de doute, une bête de scène.

Les deux dernières années ont été chargées et diverses, pour vous : théâtre (“Quelqu’un comme vous” face à Jacques Weber), cinéma (il jouait dans “Incognito”, interprète une chanson dans “Cars 2”…), mise en scène… Et la musique là-dedans ? Avez-vous songé à la lâcher pour vous consacrer à l’une de ces voies ?


Non. J’ai vraiment pris ces autres expériences comme des cadeaux, je n’ai jamais pensé que c’était "normal" ("je fais des chansons donc je vais faire un film"). J’ai continué à écrire des chansons. Mais pour moi, c’est assez lié, je suis tranquille avec ça : je me considère comme un homme de spectacle au sens large.

Cela dit, la mise en scène a toujours été importante dans vos concerts…

Oui, on essaie, avec l’équipe, de faire du divertissement. Je ne considère pas ça comme un récital où l’on viendrait écouter religieusement mes chansons. On est nombreux sur scène - et on le sera encore plus en 2012, avec deux choristes - et il y a ce côté divertissement, oui, faire la fête, avec des inédits, des surprises Il peut n’y avoir qu’une ou deux chanson(s) du dernier disque : pour moi, un spectacle n’est pas le service après-vente d’un album.

C’est à ce talent de metteur en scène que Michel Delpech – l’un de vos modèles – a fait appel, en vous demandant de travailler, en tandem avec Jean-Paul Bathany, sur sa récente tournée…

On est des amis proches, j’étais très heureux de participer à cela. En plus, lui, il a un autre souci : avec 50 tubes, une longue carrière, quels morceaux choisir ? On a exhumé des vieux morceaux, qu’il n’avait jamais joués sur scène, comme "Le Petit rouquin", qui datait de quand il était jeune homme Il s’est bien prêté au jeu. On lui a écrit des petites bêtises, des vannes : Popol (Bathany) lui a fait un sketch sur la dépression - et Michel, on lui a beaucoup rabâché ses histoires de dépression Les gens étaient morts de rire. Depuis, Michel a fait du cinéma, il a joué dans deux films. Ça ne m’a pas surpris : il a ce côté acteur, pince-sans-rire, qu’on ne voit pas forcément dans ses chansons ou ses interviews. Bref, on voulait sortir du côté "grand monsieur de la chanson française", rigoler - il a beaucoup d’autodérision -, revisiter son répertoire différemment.

A côté des “grands messieurs” de la chanson que vous citez souvent (Michel Delpech, Joe Dassin, Charles Aznavour), et des contemporains Vincent Delerm, Cali ou Raphaël, y a-t-il de plus jeunes artistes qui vous touchent ?

J’aime beaucoup Archimède, un couple de chanteurs. Ils ont un côté pop à l’anglo-saxonne. J’ai d’ailleurs fait appel à eux pour composer le morceau "Quelle histoire !", justement parce qu’ils ont ce côté immédiat, frais que je voulais pour tout l’album : un truc sans artifices. Un album plus direct, plus brut.

Pourquoi avoir fait appel à Jean-Louis Piérot ?

Je connaissais son travail, notamment avec Etienne Daho, Alain Bashung, Hubert-Félix Thiéfaine, mais en fait, c’est mon directeur artistique qui m’a proposé de travailler avec lui. Il a écouté les chansons et a compris tout de suite ce que je voulais faire, il m’a amené un truc assez personnel, radical, qui me convenait. Le fait d’aller dans quelque chose de "countrisant" , notamment. D’emblée, on s’est dit : on ne mettra pas de violons, pas de cuivres - alors que j’aime beaucoup les utiliser. Il a amené le banjo, la flûte traversière aussi Mais l’idée était de rester dans des choses simples. On l’a fait en live.

Sur scène, on pourrait imaginer une formule plus intimiste, guitare-voix améliorée. Or, vous allez être… onze, c’est ça ?


Oui. De fait, j’étais parti sur un truc plus intimiste, je m’étais dit : j’ai 42 ans, je vais faire une tournée plus petite, plus sobre. Mais de fil en aiguille, on va faire le contraire. C’est peut-être aussi le climat ambiant, avoir envie de faire la fête et d’apporter cela aux gens, quelque chose d’un peu décomplexé, avec des petits sketchs Il y aura trois cuivres, deux guitares, deux choristes - un fantasme musical que je m’autorise à 42 ans

Pourquoi pas avant ?


J’avais cette peur que ce soit trop variété Et parce que je n’avais jamais rencontré ces filles-là. Quand Nathalie et Valérie sont venues chanter sur l’album, je me suis dit : ce serait super sur scène aussi ! Je choisis les musiciens humainement aussi : on part sur la route, à quarante, on passe un temps infini ensemble, il faut qu’il y ait des affinités. Vous savez, j’ai un accordéon sur scène depuis 20 ans maintenant : c’est mon copain Denis, avec qui on faisait les bistrots au début. Je pense que s’il avait joué de la cornemuse, on aurait une cornemuse dans l’équipe. Je choisis plus les musiciens que les instruments.

“Politiquement correct” tourne bien en radio. D’où est née cette chanson ?

D’un ras-le-bol, d’une réaction à tout un discours qui utilise la lutte contre le politiquement correct pour faire passer, ou ne plus condamner, des idées condamnables. On m’a déjà dit : "Ah ouais d’accord, t’es pas raciste, t’es pas antisémite, et j’imagine que t’es pas misogyne, quoi ! Ah, t’es politiquement correct !" Ce à quoi je réponds : "Oui, je suis politiquement correct, mais je t’emmerde". Il y a toute une faune de gens qui se donnent le sentiment d’être follement spirituels en trouvant que c’est facultatif de dire qu’on n’a pas peur des mosquées. J’ai aussi entendu dire que "SOS racisme", avec la petite main jaune "Touche pas à mon pote", c’était "démodé, très années 80" !

La chanson “L’Agneau” répond à cela…

Oui. L’agneau, c’est le gars qui écoute le dernier qui a parlé - et qui parle bien - : pour lui, c’est celui-là qui a raison. C’est donc le mec qui change d’avis dix fois, et qui, en plus, prend les gens de haut.

“Après de près” parle de l’alcool…

Cela guette beaucoup d’entre nous, les addictions. Il y a toujours le risque du petit basculement... En plus, moi, je passe beaucoup de temps au restaurant, j’adore le vin, j’ai la chance de pouvoir m’offrir de bonnes bouteilles. C’est quelque chose que j’aime, mais je reconnais que c’est quelque chose qui peut devenir dangereux. Je me pose juste des questions là-dessus, comme beaucoup de gens. La musique est entraînante, je ne voulais pas que ce soit un truc pathos, genre "Tu es seul avec ta bouteille le matin Ta femme t’a quittéééé". D’autant que l’alcool, c’est souvent festif - c’est le danger.

D’autres projets en vue, musicaux ou non ?

En cinéma, oui, j’ai deux ou trois projets (comme acteur de comédie et comme coscénariste avec Jean-Paul Bathany) mais ils sont en suspens, je ne peux pas encore en parler. En théâtre, rien dans l’immédiat, mais j’ai deux ou trois projets au long cours

Bénabar, "Les Bénéfices du doute", Sony. En concert à Forest National le 20 mars 2012. www.forestnational.be
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeJeu 29 Déc - 11:07

Merci Kiki. Très optimiste cet article ! On aimerait tellement en savoir un peu plus.
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Jan - 18:44

Il y aura une interview de Bruno dans le Téléstar de la semaine prochaine

Citation :
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« Enerver les gens ne me déplaît pas » : Bénabar, à l’occasion de la sortie de son nouvel opus, Les bénéfices du doute, nous a accordé un entretien dans lequel il répond aux critiques dont il fait l’objet.
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Jan - 20:18

Franchement, ou j'ai (encore) loupé un épisode, ou je ne comprends pas bien où est cette fameuse polémique : j'entends toujours dire qu'il y a une polémique, mais je ne l'ai jamais vue / lue / entendue en vrai !
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Jan - 19:27

kiki a écrit:
Il y aura une interview de Bruno dans le Téléstar de la semaine prochaine

Citation :
Découvrez la une de votre prochain Télé Star

« Enerver les gens ne me déplaît pas » : Bénabar, à l’occasion de la sortie de son nouvel opus, Les bénéfices du doute, nous a accordé un entretien dans lequel il répond aux critiques dont il fait l’objet.

Bénabar : "ce n'est pas mon rôle de dire pour qui il faut voter".

Interrogé par Nathalie Vigneau dans l'hebdomadaire Télé star à paraître demain, le chanteur et comédien Bénabar ne prendra pas parti pour la Présidentielle. Il se dit homme de gauche mais ce n'est pas son rôle, souligne-t-il, de dire pour qui il faut voter. Qaund il a chanté pour Ségolène Royal en 2007, "on savait déjà qu'elle avait perdu"...

Source : leblogtvnews
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Jan - 7:20

SUDOUEST - 09 01 2012

Bénabar, tel quel

Avant sa tournée française qui démarre le mois prochain, Bénabar défend le répertoire de son nouvel album, « Les Bénéfices du doute ». Interview.
Bénabar : « Je crois à la noblesse de la variété. »

Issu de la génération de la « nouvelle chanson française » (appellation qu'il disait détester), Bénabar a toujours préféré se revendiquer chanteur de variété. Quand ses pairs citaient Gainsbourg ou Trenet, lui revendiquait Joe Dassin.

La gouaille de son verbe, Bruno Nicolini (pour l'état civil) l'a longtemps servie en chantant ses états d'âme de « petit trentenaire » en passe d'embourgeoisement, ses amours éconduites et ses dérapages contrôlés. Perçu (à tort, jurent ceux qui le connaissent) comme un jeune homme un peu tiède et consensuel, Bénabar serait-il le ventre mou de la chanson ? « Ni cancre ni génial, élève agréable, peut mieux faire… », apprécierait le prof de français.

Sur son nouvel album, Bénabar, 42 ans, réplique. Sûrement pas pour s'excuser d'être un mec normal, sincère et finalement très attachant. Juste pour mettre les choses au point avant le coup d'envoi de sa nouvelle tournée française (1), qui le verra tailler la route, entouré de 11 musiciens, pour un récital pop-rock aux couleurs acoustiques et aux reflets folk.

« Sud Ouest ». Vous avez des comptes à régler, Bénabar ?

Bénabar. La chanson politiquement correcte, c'est une réaction d'homme plus que de chanteur. Depuis toujours, j'écris sur ce qui me touche, m'émeut ou, en l'occurrence, m'énerve. En ce moment, au prétexte de lutter contre le politiquement correct, on devrait s'interdire de condamner des idées aussi dégueulasses que le racisme, la misogynie, l'homophobie… C'est le monde à l'envers : ne pas être raciste, c'est démodé ou chiant !

Je voulais parler de ça dans une chanson, sans trop la remanier parce que c'est un coup de gueule. Oui, j'aime mes parents, mes enfants, je ne suis pas antisémite… Mais qu'est-ce que ça a de ringard ou de naïf, à la fin ? Alors voilà, quand je chante « Je suis peut-être politiquement correct… mais moi j't'emmerde », je le pense vraiment.

Votre précédent album s'est vendu à un demi-million d'exemplaires et a été couronné de deux Victoires… Comment gérez-vous le succès ?

J'ai eu la chance d'avoir vraiment du succès assez tard. On est mieux armé pour y faire face à 31 ans qu'à 20 ans. De toute façon, j'ai toujours les mêmes copains qu'avant, et ils me remettraient à ma place si je faisais n'importe quoi.

Mon entourage me met un peu à l'abri de la grosse tête, même si je me sais incroyablement privilégié. Ne pas avoir de problèmes de loyer, c'est un vrai luxe aujourd'hui. C'est scandaleux mais c'est vrai.

Vous vous définissez comme « chanteur de variété ». C'est une vraie revendication ou de la fausse modestie ?

Non, c'est sincère. Je crois vraiment à la noblesse de la variété. Et à la liberté artistique qu'elle confère : on n'est pas obligé de se cantonner à un style ou à un stéréotype. Et l'idée de variété permet aussi un lien différent avec le public. Par essence, un chanteur a toujours des doutes sur sa raison d'être, sur son travail. Avec l'expérience, j'ai appris à me poser moins de questions sur ma légitimité.

Au début, on veut toujours chercher à convaincre tout le monde. Même les critiques. J'ai enfin compris qu'on puisse ne pas aimer mes chansons sans que je me sente blessé sur le plan personnel. Longtemps, quand on critiquait mes chansons, j'avais l'impression qu'on m'attaquait en tant qu'individu. Je suis plus détendu avec ça.

Avez-vous reçu beaucoup de propositions pour le cinéma depuis votre rôle dans « Incognito » ?

J'en ai refusé pas mal, pas forcément pour des raisons de qualité de ce qu'on me proposait, mais parce que je sais ce dont je ne suis pas capable. J'en ai beaucoup parlé avec Jacques Weber [NDLR : avec qui Bénabar a joué au théâtre dans « Quelqu'un comme vous », en 2011). Jacques me disait qu'un acteur peut tout jouer. Ce n'est pas mon cas.

Vous avez la réputation d'être un sacré fêtard…

Je fais des efforts : j'ai arrêté de fumer, je fais du jogging… Par contre, les restos et le bon vin, ça n'est pas négociable, ça ! (Rires.)

(1) En concert le samedi 31 mars à Bordeaux (Patinoire, Mériadeck). De 33 à 48 €. 05 56 48 26 26 ou www.box.fr. En revanche, le concert prévu à Angoulême le 17 mars est annulé. Par ailleurs, Bénabar donnera le concert d'ouverture du Printemps de Bourges, le 24 avril.
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Jan - 12:23

Pure Charts 09.01.2012

Bénabar parle de tous "Les rateaux"
Pour faire suite à "Politiquement correct", Bénabar a retenu "Les râteaux" en qualité de deuxième extrait de son nouvel album "Les bénéfices du doute". Ecoutez-le et réservez vos place pour aller applaudir Bénabar en concert !

Déjà 110.000 Français lui ont accordé "Les bénéfices du doute" depuis le 5 décembre. Ce sixième opus du chanteur Bénabar séduit, même si la critique n'a pas été globalement très tendre envers lui. Et pour cause, les vers et les rimes de l'artiste qui faisaient doucement sourire le public se sont transformés en une prose bien moins poétique tout en conservant ce style provocateur. Côté texte : Bénabar s'y connait et n'y va que très rarement avec le dos de la cuillère pour exprimer le fond de sa pensée. On l'avait vu avec "Politiquement correct", premier extrait de l'album "Les bénéfices du doute". « Je suis une tapette, politiquement correcte. Et moi j't'emmerde ! » scandait-il sans crainte. Affin de poursuivre dans ce sillage tracé par sa plume, le chanteur a décidé d'envoyer "Les râteaux" aux radios en guise de nouveau single. Avec une pointe d'amour, l'artiste rappelle des situations amoureuses vécues par tous... ou presque.


« Je recherchais une écriture plus resserrée, plus nerveuse. J’ai beaucoup retravaillé les textes. Je voulais qu’il n’y ait que la peau sur les os. » déclarait l'artiste pour expliquer ses récents choix artistiques. Une évolution qui ne doit néanmoins pas non plus faire passer au second plan ce sens du rythme que Bénabar a toujours su mettre en musique au détour de ballades et de morceaux sonnant « variétoche » qui résonnent toujours aussi bien. Pour les adeptes de ce nouveau style, le chanteur a publié l'ouvrage "Travaux publics" qui regroupe l'intégrale des textes de son dernier album (uniquement vendu avec). Il y a en pour tous les goûts puisque ce livre reprend également les textes de ses précédents disques. Un recueil arrivé à point nommé.

Jonathan HAMARD

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Laurence

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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Jan - 13:52

Ah, super le scoop : ce sera donc Les râteaux le 2ème single, génial ! Je pensais bien que ce serait ou celui-là ou L'agneau, mais pour les radios il me semble que le premier est meilleur, on accroche tout de suite !
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Jan - 19:55

Un article qui commence bien... pour Bénabar, et qui continue moins bien pour d'autres :

Citation :

Ils sont partout… sauf au top

Ils ont beau être bien servis. Parfois, l’addition a un goût amer. Certes, il y a des valeurs sûres qui continuent à fonctionner. En à peine quelques semaines, Bénabar a dépassé les 100 000 exemplaires vendus, Laurent Voulzy les 180 000. Des artistes qui n’ont pas de difficultés à convaincre les médias toujours prêts à les recevoir.

Mais le « vu à la télé » ne fait pas tout. Il est même régulièrement inversement proportionnel aux ventes et à l’intérêt réel des consommateurs.

Suite de l'article
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Jan - 19:58

Je l'ai mis dans un autre sujet Laurence....
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Jan - 20:28

Ah zut... je ne sais même pas pourquoi j'essaye encore de mettre un article inédit ! Wink Je supprime mes derniers posts ?
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Jan - 20:32

Non non ! J'ai hésité à le mettre ici mais après réflexion je trouvais le sujet plus général que "Les bénéfices du doute"....
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMar 10 Jan - 12:05

Voici un article trouvé dans un journal suisse ce matin...n'ayant pas lu l'intégralité des articles ces derniers temps, je m'excuse d'avance si celui-ci aurait déjà été posté :

Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Img_0010

Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Img_0011

Et voici également le lien pour lire l'article directement sur internet :
http://www.cooperation-online.ch/benabar?rs.score=5&rs.name=pageRating&rs.item=cbi%3A%2F%2F%2Fcms%2F1998725
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMar 10 Jan - 12:15

Merci Nathalie Smile
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMar 10 Jan - 12:54

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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMer 11 Jan - 13:21

kiki a écrit:
Il y aura une interview de Bruno dans le Téléstar de la semaine prochaine

Citation :
Découvrez la une de votre prochain Télé Star

« Enerver les gens ne me déplaît pas » : Bénabar, à l’occasion de la sortie de son nouvel opus, Les bénéfices du doute, nous a accordé un entretien dans lequel il répond aux critiques dont il fait l’objet.

Voici l'article :

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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMer 11 Jan - 15:15

"J't'emmerde, je suis le roi de la fête ?" Shocked Pour le début d'accord, mais "le roi de la fête"... Suspect
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMer 11 Jan - 19:11

Dans "Idoles Mag" de ce mois ci :

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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Fév - 10:01

Bénabar va-t-il vraiment se prendre "Les râteaux" dans son nouveau clip ?

Pour son nouveau single "Les râteaux", Bénabar ne semble pas avoir fait les choses à moitié. Alors qu'il nous faisait voyager aux quatre coins du pays et dans les plus grandes villes pour illustrer son titre "Politiquement correct", premier extrait de l'album "Les bénéfices du doute", le chanteur a opté pour plus d'intimité pour la vidéo de la chanson "Les râteaux".

Il y a différents types de râteaux selon Bénabar. « Y a le râteau héroïque qui se ramasse en public », ou bien encore « le râteau qui se la pète quand la fille est une vedette » et aussi « le râteau du romantique qui le rumine en musique ». Ce sont tous ces râteaux que Bénabar a mis en musique pour en faire l'un des titres de son nouvel album "Les bénéfices du doute", sorti au mois de décembre et déjà écoulé à plus de 120.000 unités. Joli succès pour le chanteur qui n'a pas sa langue dans sa poche, fier de ne pas chercher à tout prix à rester "Politiquement correct", quitte à dire « J't'emmerdre » si nécessaire.

Le ton de ce sixième opus est donné, les détracteurs n'ont qu'à bien se tenir. A travers treize nouveaux titres et avec une écriture moins poétique et plus directe, Bénabar chante l'alcoolisme, qu'il réduit à une bouteille vide : « Après de près, quand on se réveille / On voit que ce n'est qu'une bouteille… vide » ("Après de près"). La chanson "Différents" se veut différente : l'artiste fait remarquer à juste titre que les dictateurs et les tortionnaires ressemblent malheureusement à tout un chacun. Alors que beaucoup disent qu'Hitler n'a rien d'humain, Bénabar fait le triste constat du contraire : les méchants ne ressemblent pas aux monstres des contes pour enfants. Enfin, "L'agneau" ne laissera personne sur sa faim ! Bénabar revisite l'expression "suivre comme un mouton de Panurge" dans cette chanson entraînante. Voilà pour le meilleur... qui côtoie le moins bon sur ce disque.

Quoi qu'il en soit, Bénabar interprétera toutes ces chansons dans le cadre d'une tournée française qui démarrera le 16 février par un passage à Reims. L'artiste se produira sur scène jusqu'au 3 août. Trois dates au Zénith de Paris sont programmées du 22 au 24 mars.


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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Mai - 13:06

BENABAR ET LES BENEFICES DU DOUTE
par infomusique le 11 mai 2012

Bénabar incarne une certaine tradition dans la chanson française. L’artiste évite les modes et les tendances actuelles du box-office pour concilier une approche plus didactique, en prenant soin d’apporter une certaine rigueur dans le traitement des textes et dans ses choix musicaux. Son dernier disque, Les bénéfices du doute (2011), est le parfait exemple de cette approche tout en équilibre qui marie rimes ‘faciles’ et rythmes entraînants.

A une époque où un bon nombre de chanteurs s’entourent de machines et d’instruments électroniques, Bénabar prend le contre-pied en n’utilisant pratiquement que des instruments acoustiques, dont certains apportent aux orchestrations une couleur particulière : le banjo (Politiquement correct, L’agneau, Alors c’est ma vie, Quelle histoire, C’est d’ l’amour), le piano bastringue (Les râteaux), l’harmonica (Alors c’est ma vie, Moins vite, Faute de goût).

Les cuivres, hier présent, sont à présents absents. Les guitares acoustiques sont mises en avant dans tous les titres, sauf dans Différents ? où le piano, instrument de prédilection du chanteur, tente de rompre la tonalité apportée par le bercement des cordes frottées. Tous les instruments conservent un jeu simple, épuré de tout artifice technique. Sa musique ne cherche pas le tape à l’œil. On pense par moment à celle du chanteur Renaud. Les rythmes restent populaires, accessibles au plus grand nombre. Pour ceux qui connaissent déjà l’artiste, je ne surprendrai personne !

Autre regard bercé d’intelligence, l’utilisation des textes et des mélodies que son auteur accumule dans un seul but : en faire des refrains populaires pour les bals et les mariages. Une ambition peut-être méritée pour cet artiste qui voit sa carrière artistique se dérouler sans accroc ou presque depuis 1997. Ainsi, après les musiques très orchestrées de son précédent album (Infréquentable – 2008) et une musique de film (Incognito – 2009), Bénabar propose des couleurs nettement plus ‘folk’ pour ce 6e album, mais en évitant soigneusement de tomber dans l’apanage que voudrait le style (les arrangements de Jean-Louis Piérot sont de ce point de vue-là parfaits). Les bénéfices du doute est un album de chansons typiquement ‘frenchy’, simples et directes… pas autre chose !

Des vingt-quatre titres écrits par le chanteur lors des trois années précédant la sortie de l’album, seules treize ont été retenus. Bénabar : ‘Je recherchais une écriture plus resserrée, plus nerveuse. J’ai beaucoup retravaillé les textes. Je voulais qu’il n’y ait que la peau sur les os.’ (la chanson L’agneau subira quarante versions avant d’aboutir !).


BENABAR, OBSERVATEUR DE LA VIE QUOTIDIENNE

Son observation de la vie quotidienne constitue très souvent son fil conducteur. C’est là, son point fort. Bénabar capte, saisit les mots à la volée, là où ils surgissent, dans la rue ou ailleurs. Une fois le récit en poche, le dialogue installé, l’auteur conditionne le compositeur qui sommeille en lui et une musique jaillit, parfois tendre ou parfois espiègle. Le chanteur porte son autocritique dans ce disque comme dans les précédents. Chez lui, l’autodérision règne également. Il la relaye dans une mise en scène calculée lors de ses concerts ou à l’occasion au cinéma, comme dans le film Incognito, quand il incarne une vedette de la chanson en proie au succès.

Les quelques extraits qui suivent mettent en lumière son inspiration. D’un titre à l’autre, son écriture aime mélanger l’humour et les paradoxes de notre société avec de temps en temps quelques pointes de provocation. D’abord le ton humoristique, comme en témoigne l’éloquence du texte Les râteaux :’ Y’a le râteau héroïque / Qui se ramasse en public / le râteau point sur les i / T’es lourd maintenant, ça suffit / Les râteaux dit d’Alzheimer / C’est la même fille que toute à l’heure / Le râteau de la méduse / Pour le jeu de mots, je m’en excuse / Y’a le râteau bouleversant / Cette fille, tu l’aimais vraiment / Et le râteau superflu / Au fond, elle te plaisait plus.’. D’autres paroles décrivent des moments banals dans lesquels beaucoup de personnes se reconnaissent, comme celle de l’apparence physique dans la chanson Faute de goût : ‘Tu tires sur tes joues / Devant la glace / Tu te tâtes un peu de partout / Fais des grimaces / Beaucoup trop de ceci / Et pas assez de cela / Trop gros, trop petit / En tout cas, rien ne va ! / Tu te contorsionnes / devant des vitrines / Pour te voir de dos / Tu te tournes sur toi-mêmes. / Il te va pas ce jean ? / C’est complètement faux !’.

Bénabar aime les textes porteurs de messages ‘faussement intentionnés’ comme dans L’agneau : ‘Il ne veut pas se prendre la tête / il dit qu’il n’a pas le temps, / ce n’est pas qu’il soit bête, / il est paresseux seulement, / et comme il tient quand même a avoir des avis, / il prend ce qu’on lui donne et répète ce qu’on lui dit. / Il aime quand c’est simple facile et carré, / les vérités sur cintres, le prêt a penser, / c’est la cible idéale des démagogues de tous bords, / suffit qu’on le brosse dans le sens du poil pour qu’il soit d’accord.’. Un autre exemple de la même veine, mais encore plus corrosif avec Différents ? : ‘Est-ce qu’ils nous ressemblent ? / Dites-moi que non / J’aimerais entendre / Que nous sommes différents / Qu’on n’a rien de commun / Que tout nous sépare / D’un despote, d’un assassin / D’un criminel de guerre / Les monstres sont en principe / Hideux, horribles, très vilains / Pour qu’on puisse les reconnaître / Ils n’ont rien d’humain / C’est ce qu’on raconte / Pour rassurer les enfants / Mais les ogres de leurs contes / Ressemblent à leurs parents.’.


INTERVIEW BENABAR


Après 15 ans de carrière, votre album Le bénéfice du doute annonce-t-il un virage ?

J’ai l’impression, un petit peu. J’ai senti en faisant cet album la peur de me répéter. Je voulais éviter les tics d’écriture, la facilité.

On connaissait un Bénabar poète, soulignant les petits détails du quotidien, décrivant la relation amoureuse. Cette période est-elle révolue ?

Non, parce qu’il y a encore des chansons là-dessus dans cet album. C’est une petite parenthèse… Je ne suis plus le débutant que j’étais. Je ne me vois pas non plus comme quelqu’un d’installé. Mais c’est un moment charnière, je crois.

Les textes sont moins légers, avec des messages plus directs, plus profonds. Aviez-vous envie de vous engager davantage ?

Un peu plus ouvertement, mais ce n’est pas délibéré. Je m’en rends compte, cela a beaucoup influencé certains titres, comme Politiquement correct. Mais franchement, ce n’est pas non plus une chanson punk. Sur scène, j’en rigole. Quand on voit le ramdam que cela a fait, et quand on écoute la chanson…

Votre album ‘Les Bénéfices du doute’ a reçu un accueil mitigé par les critiques…

Je n’aurais peut-être pas dû les lire, mais cela m’a beaucoup affecté… Quelques journalistes parisiens m’attendaient au tournant.

Que pensez-vous de la place de la critique dans le monde de la musique ?

Il faut une critique. C’est normal, il y a un côté défense du consommateur ! Un disque, c’est aussi du commerce. Que des gens disent à d’autres gens : “Surtout n’achetez pas ça, c’est du vol”, ça fait partie du jeu.

Le style est plus rythmé. C’était votre intention ?

Oui, cela a été apporté par Jean-Louis Piérot, qui a beaucoup travaillé dessus. Sur l’ambiance musicale, on voulait éviter de se répéter. C’était mon grand credo… Je n’ai pas changé de goûts musicaux, mais sur l’album, ça me semblait important d’essayer d’aller ailleurs. De ne surtout pas faire un album redondant, comme une recette qui s’épuise.

Récemment, vous êtes revenu à vos premières amours, avec le cinéma et le théâtre. Envisagez-vous un jour d’abandonner la musique pour le 7e art ?

En lisant certaines critiques, je me suis demandé si ce ne serait pas mieux ! Mais non, je ne me suis pas encore posé la question en ces termes. Je me considère comme un auteur de chansons. J’écris des trucs sincèrement, sans jamais me demander comment cela sera reçu par untel ou untel. Faire du cinéma ou du théâtre, c’est plutôt un cadeau. Quelque chose en plus.

Vous êtes avant tout réputé pour vos prestations scéniques…

J’essaie de faire un spectacle digne de ce nom. Je ne suis pas tout seul. On est une grosse équipe sur scène. Il y a des cuivres, des choristes, des guitares. Je cultive vraiment ce côté spectacle, plutôt que le simple concert. Il y a des surprises, des blagues, des sketchs. La scène, ce n’est pas du tout le service après-vente de l’album.

Vous dénoncez la montée du politiquement incorrect ? Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Le vrai politiquement incorrect, c’est ce qu’on nous fait. C’est Coluche, c’est Desproges… C’est le fait de bouger un peu les lignes. Mais cela a été dévoyé. On l’entend souvent pour faire passer des idées condamnables. Par exemple, on ne défend pas le racisme, mais on attaque l’antiracisme…

N’êtes-vous pas en train de mettre un pied en politique ?

Je ne crois pas. Ce n’est pas partisan. Les idées humanistes sont de droite comme de gauche. C’est plus un truc de citoyen, de père de famille. La fraternité, c’est quelque chose de bien, à défendre. C’est peut-être politiquement correct, mais je m’en fous !

(interview du 02/2012)

SOURCE


Dernière édition par kiki le Lun 21 Mai - 14:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeLun 21 Mai - 14:38

Merci Kiki pour l'interview, et je n’espère pas qu'il va arrêter la musique !
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeMer 6 Juin - 9:12

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La rectitude moqueuse de Bénabar
Par Claude André Métro - 05 06 12

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C’est entouré d’une dizaine de musiciens et de choristes bariolés que Bénabar viendra nous rendre visite pour la première fois à Montréal à l’occasion des Francos.

Métro a discuté avec ce représentant de la chanson française, apprécié autant pour ses mélodies accrocheuses que pour ses fines observations de la quotidienneté.

Lorsque vous avez écrit Politiquement correct, sorte de réponse à un interlocuteur anonyme que l’on retrouve sur votre dernier album Les bénéfices du doute, à qui vous adressiez-vous : à Sarkozy, Dieudonné…?
À personne en particulier, mais à une ambiance générale de personnes qui, sous prétexte de lutter contre le politiquement correct, en viennent à ne plus condamner des idées hautement condamnables.

Vous ne pensez à personne ?
C’est un peu une réponse que je donnais à quelqu’un qui, au cours d’une discussion, me disait que c’est très politiquement correct de ne pas être raciste ou homophobe. J’ai écrit ma chanson pour résister à ce discours.

La chanson Les râteaux est-elle un clin d’œil aux P’tits papiers de Gainsbourg ?
Oui, tout comme au Zizi de Pierre Perret. Une chanson paillarde où on retrouve une succession d’images comme ça. Je suis allé au bout de la référence aux P’tits papiers de Gainsbourg. D’ailleurs, on a aussi fait Les râteaux avec un piano bastringue; c’est un peu dommage, mais complètement assumé.

Même si je suis aujourd’hui un privilégié, je n’en demeure pas moins un petit gars issu de la classe moyenne. - Bénabar

Il s’agit donc de votre école chansonnière : Gainsbourg, Perret et, sans doute, Renaud ?
Oui, Renaud, Higelin et puis la variété, de Cabrel à Goldman, en passant par Michel Delpech et Joe Dassin.

Vous l’assumez totalement, contrairement à une certaine gauche caviar qui lève le nez sur ce courant…
Exact. Je l’assume, et même je défends ça. Il y a en effet tout un courant qui consiste à trouver cela très vulgaire et à mépriser un peu tout ce qui est divertissement. Pour moi, le divertissement est une chose noble. Divertissement ne veut pas dire sensationnalisme.

Vous avez été, dans une autre vie, photographe de plateau et clown. Cela vous sert-il dans votre carrière de chanteur ?
Il y a en effet un côté cirque, dans le sens où nous sommes nombreux sur scène (10) et que nos costumes sont très voyants. Je suis très respectueux de toute l’imagerie qui se dégage des cirques. Et j’irai à Montréal avec tous les musiciens et choristes de ma tournée française.

Vous devez une fière chandelle à Henry Salvador. Pensez-vous souvent à lui ?
Oui, c’est quelqu’un qui m’a énormément aidé et je lui dois beaucoup. Il m’avait notamment invité à assurer la première partie de ses spectacles.

Vous écrivez beaucoup sur la quotidienneté en utilisant un regard épieur sur vos personnages. Regard qui vient d’en dessous et non du dessus.
Même si je suis aujourd’hui un privilégié, je n’en demeure pas moins un petit gars issu la classe moyenne et je considère que j’en fais toujours partie. Alors j’assume.

Oui, mais lorsque le succès et le star-système, très féroce en France, s’en mêlent, n’est-il pas difficile de rester humble ?
Ça peut l’être, mais ça dépend aussi du profil. Il y a des postiers prétentieux, comme il y a des chanteurs humbles. Tout dépend de la façon de voir les choses et de l’âge également. Lorsque j’ai commencé à avoir du succès, j’avais déjà 30 ans. À 20 ans, beaucoup ont déjà un peu pété les plombs, c’est vrai. Mais dans ce métier, on décide si on a envie ou non de mettre des lunettes de soleil en pleine nuit. C’est une question de choix.

Un fantasme musical ?
Il y en a tellement. J’ai eu la chance de faire de nombreux duos avec des modèles comme Renaud ou autre. Disons que ça serait de jouer avec Tom Waits ou des gens moins connus. Mais le fantasme suprême d’un musicien, c’est de pouvoir jouer et livrer des concerts et que les gens soient là.

Vous avez écrit une très grande chanson française qui s’intitule J’étais de celles. Une pièce que vous auriez aimé écrire ?
Je dirais La beauté d’Ava Gardner, d’Alain Souchon.
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MessageSujet: Re: Articles portant sur "Les bénéfices du doute"   Articles portant sur "Les bénéfices du doute" - Page 3 Icon_minitimeJeu 7 Juin - 8:50

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Bénabar Douteux personnage
7 juin 2012
par Patrick Baillargeon

Bénabar: "Les spectacles, je n'ai jamais considéré ça comme le service après-vente d'un album."

Le doute est une source de bénéfices pour Bénabar.

Il était temps, diront certains. Après un unique passage à Québec il y a environ cinq ans, Bruno Bénabar vient présenter pour la première fois à Montréal ses chansons, fines observations du quotidien transcendées par une écriture vive, souvent humoristique, lucide et précise.

Et il ne viendra pas seul, le Bénabar. "On est dix sur scène: deux choristes, des cuivres, des guitares, batterie, piano, accordéon… J’essaie de donner un spectacle festif, joyeux, entraînant, ce qui n’empêche pas quelques chansons plus tristes. Ce n’est pas un tour de chant où il faut écouter religieusement les chansons, c’est plutôt un truc divertissant, auquel les gens participent", résume Bénabar, reconnu pour ses concerts dynamiques et un tour de chant toujours très varié. "Je présente un spectacle qui est un mélange de tous les disques. Les spectacles, je n’ai jamais considéré ça comme le service après-vente d’un album. C’est une espèce de best of, un mélange de tous mes albums sans en défendre un en particulier. Il doit y avoir trois ou quatre titres du dernier disque."

Le dernier disque, c’est Les bénéfices du doute. Un titre qui ne signifie pas ce qu’on croit qu’il signifie. "Je doute de tout sans pour autant que ce doute soit écrasant, révèle Bénabar. C’est un peu comme la peur, ça permet d’être prudent, mais quand on se laisse gagner par elle, ça paralyse. Le doute, c’est pareil; il peut être vraiment constructif quand on arrive à le gérer pas trop mal. Donc, le doute amène des bénéfices."

Enregistré avec l’ex-Valentins Jean-Louis Piérot dans le rôle du réalisateur (qui a entre autres travaillé avec Bashung et Tété), Les bénéfices du doute est un disque sur lequel Bénabar a voulu prendre certains (petits) risques, histoire de ne pas tomber dans la redite; rien de radical, mais quelques changements de couleurs salvateurs. "J’espère que c’est une évolution", admet le chanteur aussi acteur à ses heures. "Musicalement, il est un peu différent car il y a un petit côté country qu’on ne retrouvait pas sur mes autres disques. En plus, il n’y a pas de cuivres ni de violons, donc c’est plus direct dans les arrangements. J’avais envie d’avancer.

"Ma grande peur avec ce sixième album était de me répéter, de tomber dans la facilité. Si on ne fait pas attention, on peut presque s’autoparodier. Donc, j’aime bien l’idée de me mettre un peu en danger. Ceci dit, pour moi, il n’y a pas de rupture parce que ça reste un album de Bénabar", affirme celui qui est considéré par plusieurs comme un des chefs de file de la chanson réaliste. "Il y a une évolution dans mes chansons, mais elle est surtout personnelle. Ce que je raconte est très inscrit dans le temps, il y a un côté chronique, donc en effet c’est assez réaliste. Je raconte les choses qui me touchent, qui m’émeuvent, mais elles ne sont pas les mêmes aujourd’hui à 42 ans que lorsque j’en avais 25."
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